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Traversées christiques - Page 10

  • Illuminer la monotonie de nos jours

    " Durant ce mois de janvier où Père Jérôme mourut, nous lisions, au réfectoire, la vie de saint Séraphim de Sarov, du Père Lassus, dominicain [voir note].

    Plusieurs frères dirent : " C'est comme Père Jérôme..."

    La réponse est celle-ci : oui et non !

    Le starets Séraphim, c'est un saint selon le génie russe, slave. Il avait des visions, des locutions intérieures, il lisait dans les cœurs ; il était visité, consulté, considéré, connu. Rien de cela chez Père Jérôme, c'est une sainteté tout en nuances et en effacement, selon le génie de notre vocation cistercienne proprement occidentale. Père Jérôme parlait peu, se livrait moins encore ; le cercle de ses proches était volontairement restreint : sa communauté, ses fils spirituels, ses élèves, sa famille, sa nièce Anne, quelques amis, des religieuses et des prêtres. 

    A tous, il ne parlait que de ce qu'il vivait : Jésus-Christ.

    Il ne disait que Jésus-Christ. C'est-à-dire la prière, la lecture des livres saints; la charité fraternelle la plus immédiate, la plus silencieuse et la plus discrète, donc la plus efficace.  

    Mais surtout la prière. La prière à haute dose, devant le Saint-Sacrement, qui a été toute sa vie. Il a vécu cela avec infiniment d'intelligence et de souplesse dans la monotonie des jours qu'il n'a jamais voulu casser, car il savait trop bien que cette monotonie n'est pas un obstacle à la vie spirituelle mais qu'elle est, bien au contraire, le ressort caché de la rencontre authentique avec Dieu.

    Cette route interminable, plate et longue, de la vie chrétienne la plus exigeante avec ses épreuves variées - et elles ne lui ont pas manqué -, il l'a vécue durant presque soixante ans  et il y a trouvé le bonheur et la joie. Il en a si bien puisé qu'il a su en trouver pour lui-même et en donner à ceux qui venaient à lui, tant qu'ils en ont maintenant en surabondance...

    Il y a aujourd'hui parmi les chrétiens une pénurie de Pères spirituels. On préfère recourir au psychologue, au psychiatre ou aux groupes d'échanges. C'est pourtant d'un Père spirituel que les moines ont le plus besoin. Non seulement les moines, mais tout homme qui veut vivre vraiment. Hélas ! il ne faut pas croire que ceux qui se présentent à la porte des monastères (ou d'autres communautés) trouveront immédiatement, et en grand nombre, des hommes capables de les conseiller et de les guider. Il ne suffit pas de passer pour un spirituel patenté pour l'être; tout au contraire, l'une des caractéristiques les plus sûres, la garantie d'un Père spirituel authentique, c'est d'être enfoui au cœur même du milieu dans lequel il vit : papillon qui se confond avec la feuille ou l'écorce sur laquelle il est posé et que seul l’œil averti distingue (...) 

    Cette vie d'intimité avec le Christ n'est pas l'exclusif des moines dans le monastère, elle est offerte par Dieu à tous les baptisés. Certes, le moine  y est invité par un appel radical, mais chaque chrétien, avec l'eau de son baptême, reçoit une invitation analogue :

    Ne rien préférer à Jésus

    Suivre inconditionnellement Jésus

    Se lier étroitement à Lui.

    Si aujourd'hui, hommes et femmes - sous la conduite d'un Père spirituel, à cause  des embûches du chemin - osaient retrouver cette route terrible et facile, facile et terrible, du même coup, ils retrouveraient la paix du cœur et le bonheur.

    "Votre cœur se réjouira et votre joie, nul ne vous l'ôtera" Jean 16,22

     

    Père Nicolas, moine de Sept-Fons, disciple du Père Jérôme dans

    Père Jérôme, Écrits monastiques, Editions du Sarment, 2002 

     

    note : "Le staretz Séraphim de Sarov (joie et lumière) " par le père Louis-Albert Lassus - Editions F.X de Guibert (O.E.I.L)  

  • 02. Les jours de Jean préparent la venue de Jésus

    Le premier "évangile", la première "bonne nouvelle" que nous ayons eue de Jésus-Christ, ce n'est pas l'évangile de ses origines ni de sa vie cachée, c'est celui de sa vie publique. Quand Jésus a paru en son temps et devant son peuple, il s'est manifesté à l'âge d'homme et il est entré dans la carrière comme de plain-pied. Ce qui a été divulgué à son sujet, soit sur-le-champ,soit par la suite, c'a été cette manifestation même, cette carrière mouvementée de Jésus. Or, cet évangile de la vie publique commence lui-même par le récit du ministère de Jean-Baptiste. Jésus est entré sur la scène de ce monde à la suite et comme dans le rayonnement de Jean. " Celui qui vient derrière moi, disait Jean-Baptiste, est plus fort que moi." (Mc 1,7 ; Mt 3,11 ; Jn 1,15.30) " C'est depuis les jours de Jean, dira Jésus lui-même, que le Royaume des Cieux est pris de force."(Mt 11,12 ; Lc 16,16). La Révélation du mystère de Jésus a donc commencé par la mission de Jean. Et pareillement, l'Evangile que nous avons de ce mystère doit commencer par ce souvenir de Jean. 

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  • 01. Des faits et des témoignages

    Plusieurs déjà ont mis la main à la rédaction du récit de ces événements qui se sont accomplis parmi nous. Ils l'ont fait d'après ce que nous ont transmis ceux qui, dès le commencement, ont vu de leurs propres yeux, et ensuite sont devenus les ministres de la Parole. A cause de cela, il m'a semblé que je pouvais, moi aussi, puisque je me suis, depuis longtemps, minutieusement informé de toutes choses, en écrire pour toi, excellent Théophile, un récit bien ordonné, qui te permette de discerner la solidité des enseignements dans lesquels tu as été catéchisé. [Luc 1,1-4]

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  • Prier avec le P. Guardini : 30e jour

    Méthode et progrès de l'oraison. Comment faut-il s'y prendre pour bien faire oraison ? La préparation est primordiale et décisive. Il y a la préparation éloignée et la préparation immédiate. 

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  • Prier avec le P Guardini : 29e jour

    Le caractère propre de l'oraison. Toute prière doit être "intérieure" si elle ne veut pas être  du simple verbiage. Mais nous voulons parler ici d'une manière de prier qui s'efforce de quitter la parole pour tendre au silence. 

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  • Prier avec le P. Guardini : 28e jour

    La prière de répétition

    Dans la prière orale l'homme dit à Dieu ce qu'il pense ; c'est elle que concerne l'avertissement du Sermon sur la Montagne : " Lorsque vous priez, ne multipliez pas les paroles comme font les païens qui s'imaginent devoir être exaucés à force de paroles." (Jn 6,7). 

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  • Psaume 19

    Introduction au psaume : 

    Seigneur, donne au roi la victoire

    En priant pour son roi, jadis, le peuple de Dieu portait vers le Seigneur une prière qui ne doit jamais s'éteindre dans le cœur des hommes. 

    Aujourd'hui comme alors, en effet, ceux qui ont reçu de Dieu la charge du bien commun, la lourde responsabilité des autres, ont le droit qu'on prie pour eux : c'est la volonté du Seigneur, c'est l'intérêt de tous (Hébr. 13,7 et 18)

    Par la bouche du Christ-Roi ont passé des paroles de supplication pour tous ceux qu'il allait choisir (Luc 6,12), ou qu'il laissait (Luc 22,32) messagers de sa Parole, chefs et gardiens de son troupeau, pasteurs capables de faire front au loup, malgré leur infirmité...

    La victoire de ces combattants ne peut être que celle de Dieu. Le royaume au service duquel ils reçoivent mission ne peut être que le Royaume de justice et d'amour, celui qui se conquiert au prix des violents combats de la Croix (Math. 11,12)

    On ne peut dire que dans cet esprit la prière pour les chefs, mais on ne doit pas refuser de la dire. L'Eglise en a besoin. 

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  • Psaume 18

    Introduction au psaume :

    Les cieux chantent la gloire de Dieu

    "Le ciel étoilé au-dessus de ma tête, la loi morale au fondement de mon cœur " : c'étaient les deux objets permanents de la contemplation admirative du philosophe Kant. 

    Ce sont aussi les deux termes de la contemplation de la foi. Mais devenus ici louange et supplication ; gloire rendue à Dieu et appel à sa grâce. 

    L'âme contemple avec ravissement le ciel immense qui domine notre terre et dont le silencieux mouvement règle avec sûreté le rythme de nos jours : immense concert où tout s'ordonne sans heurt et sans bruit. 

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  • Prier avec le P. Guardini : 27e jour

    Le langage de la prière

    Prier signifie avoir commerce avec Dieu ; or la parole est le commencement de toute relation : sa racine est le mouvement intérieur du cœur. Celui-ci peut ainsi s'exprimer par les jeux de physionomie, les gestes de la main, ou l'attitude du corps entier ; mais cela est encore un langage muet et, au fond, indéterminé. La parole seule lui permet de s'exprimer avec clarté et fermeté. L'homme se révèle et s'engage par la parole ; on peut donc dire, avec quelque raison, que prier, c'est parler à Dieu. 

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  • Psaume 17

    Introduction au psaume :

    Il me sauva, car il m'aimait

    Toute prière d'homme est en même temps tournée vers le passé et vers l'avenir. Car le présent est toujours chargé à la fois de bienfaits dont il faut remercier, et de souffrances ou de menaces pour lesquelles il faut supplier. L'adoration humaine se nourrit de gratitude et de demande, de confiance pour le futur fondée sur l'expérience du passé. 

    Libre à ceux qui n'ont pas souffert de ne trouver que peu de goût à l'évocation de l'angoisse humaine ! Libre à ceux qui n'ont pas de cœur, ou qui s'obstinent à s'aveugler, de refuser de prêter leur âme aux accents qui montent de partout, des peuples lointains écrasés sans pitié, des misérables tout proches qui n'ont même pas de voix. 

    Nous savons ce que c'est que de souffrir. 

    Nous communions donc à toutes les souffrances comme Jésus l'a fait : 

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  • Psaume 16

    Introduction au psaume :

    A l'ombre de tes ailes

    " Que de fois j'ai voulu rassembler tes enfants comme la poule rassemble sa couvée sous ses ailes !" (Math. 23,37)

    La douce image sous laquelle le Seigneur révèle la tristesse de son cœur, auquel Jérusalem s'est fermée, donne le ton de cette prière. 

    Ce ton s'élève, pour finir, jusqu'à une terrible malédiction qui ne doit pas nous tromper : c'est la terrible "colère de l'Agneau" devant laquelle l'Apocalypse voit les méchants s'enfuir avec des cris de terreur (Apoc. 6,15-16), et dont le même passage d’Évangile recueille lui-même l'écho : " Vous n'avez pas voulu ! Eh bien, votre maison va vous être laissée déserte !"

    Mais il faut que dans le monde les cœurs droits puissent parler à Dieu humblement la langue de leur bonne volonté. Il faut qu'ils puissent se sentir aimés, eux qui essaient d'être fidèles. Il faut qu'ils puissent sans fausse humilité se blottir contre leur Dieu...

    Il y a des âmes saintes, il y a en grand nombre des âmes de bonne volonté. Rejoignons-les près du Christ qui nous rassemble :   

     

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  • Prier avec le P. Guardini : 26e jour

    La prière à Jésus-Christ

    Lorsque nous essayons de parler de cette prière, il semble que le plus naturel soit de commencer par celle qui s'adresse au Père. Mais ce serait une erreur; car on pourrait nous soupçonner de ne pas savoir qui est le Père dont il s'agit ici, car le Père est "mystère ". Il n'est pas seulement le Tout-Puissant, celui dont la Providence embrasse toutes choses, dont parlent les différentes religions.  

     

     

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  • Psaume 14

    Introduction au psaume :

    Seigneur, qui sera reçu...?

    Faite de mots tout simples, tout prêts à prendre place dans notre mémoire, pour incorporer à notre prière et exprimer dans le langage de Dieu devenu le nôtre tout ce qui est la vérité de notre destin, cette courte prière pose la question que se pose tout homme attentif à son salut : 

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  • Psaume 13

    Introduction au psaume :

    "Il n'y a pas de Dieu !"

    Cette dénégation brutale résonne comme un coup de massue asséné sur les derniers fondements de l'édifice d'une vie. 

    C'est, en effet, au plus profond d'une vie que la foi en Dieu est fixée, comme la pierre d'assise où toutes les autres pierres, finalement, viennent chercher appui. C'est l'équilibre total qui se trouve menacé quand cette pierre fondamentale est ébranlée. 

    Et cependant le monde va de telle sorte que l'athée y trouve une sorte de complicité. C'est la foi, la foi seule qui permet de faire face lorsque tout le cours des événements semble donner raison à l'impie, lorsque le fidèle éprouve avec une sorte de terreur qu'il est seul : 

     

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  • Psaume 12

    Introduction au psaume :

    Jusques à quand, Seigneur ?

    On ne dira jamais assez que la prière n'est pas la répétition imposée et servile de sentiments tout faits, mais l'ouverture sincère d'un cœur à son Dieu.

    Les sentiments d'une âme sont ce qu'ils sont, et ce qu'ils peuvent. Les hommes et les femmes qui viennent à la rencontre du Seigneur dans l'Evangile sont des malheureux qui ont le regret de leurs fautes, ou de pauvres gens plus ou moins éprouvés dans leur chair. Ce qu'ils apportent, c'est avant tout une misère. 

    Le cœur humain connaît la lassitude. L'épreuve est longue. Les forces manquent. " Jusques à quand faudra t-il porter ce poids de misère ? " Beaucoup finissent par en mourir, ou même par franchir volontairement les portes de la mort. 

    Si, au lieu de se le dire, ils l'avaient dit à Dieu ! 

    Nous avons besoin de cette prière que Dieu lui-même met sur nos lèvres et qui nous permet de rejoindre dans leur peine et d'appeler à la communion de notre espoir tant de pauvres âmes en ce pauvre monde :

     

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  • Psaume 11

    Introduction au psaume :

    C'en est fait de la droiture

    La pureté du cœur est fondamentalement, pour le chrétien, l'amour du vrai, le culte et le respect du vrai. C'est là que tout prend racine. C'est par là que tout peut se perdre. 

    Vérité, loyauté,droiture, ce sont les "armes de lumière" (Rom 13,12) que le chrétien ne peut pas accepter d'échanger contre d'autres armes : " Ce qui ne procède pas d'une conviction est péché " (Rom 14,23).

    Hélas ! la victoire de la loyauté est une victoire difficile, une victoire à longue échéance. Elle ne permet pas les succès humains. Tandis que le mensonge et la déloyauté sont aux mains des pécheurs des armes faciles, perfides : elles se retourneront toujours contre celui qui s'en sert, mais elles ont d'abord frappé. 

    Et c'est pourquoi le mensonge est si largement l'instrument préféré du monde : 

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  • Psaume 10

    Introduction au psaume :

    Dieu regarde

    Dans la vie de chacun, comme dans la vie de l'Eglise, il y a des heures d'extrême détresse. 

    Tout nous crie que "tout est perdu". 

    De toutes parts les voix s'élèvent dans un affreux tumulte, des voix de panique qui crie : "Sauve qui peut !" Elles montrent l'ennemi tapi dans l'ombre et qui vise au cœur.  Fuir, fuir au plus vite, il n'y a pas d'autre espoir, et moins que tout peut nous servir une bonne conscience.

    Quel contraste entre l'atmosphère de branle-bas tragique créée par ces voix du désespoir et l'admirable paix qui émane d'en haut pour le cœur droit. On dirait le Christ se dressant dans la barque devenue le jouet des flots et où les apôtres crient : " Nous sommes perdus !" (Marc 4,38)

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  • Psaume 9

    Introduction au psaume : 

    Les nations ne sont qu'humaines

    Éternel scandale d'un monde où la force semble faire le droit, où les puissances humaines semblent n'avoir rien à redouter d'une justice plus haute, qu'elles s'appellent un tyran ou une nation de proie, ou bien une idéologie implacable...

    L'histoire des croyants est l'histoire d'une foi indéfiniment combattue, vaincue, mais soudain redressée par la main de Dieu : c'est une histoire de petits et de pauvres qu'une violence écrase sans pitié et que l'intervention du Seigneur relève, tandis qu'elle efface jusqu'au nom des bourreaux. 

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  • Psaume 8

    Introduction au psaume :

    Quand je vois les Cieux...

    Louer Dieu, proclamer sa gloire, c'est notre vocation et ce sera notre joie éternelle ! 

    Dieu a traversé notre monde et "il l'a laissé revêtu de beauté" (St Jean de la Croix), et les âmes simples ne cessent d'éprouver la grandeur de cette oeuvre et de la bénir. 

    Que le ciel est beau !

    Que les œuvres de Dieu sont belles !

    Nul ne le sait comme un cœur droit qui voit toutes ces beautés s'écouler des mains divines. Personne au monde n'a admiré, goûté le monde comme le petit pauvre d'Assise : le ciel étoilé, les fleurs, les oiseaux, les brebis...

    Ce petit psaume se prête si bien à se fixer dans la mémoire, pour être comme une flûte qu'on prend à volonté afin de se donner à soi-même une minute de joie et à Dieu un peu d'honneur. 

    Et de penser que nous sommes placés au milieu de ce monde pour en profiter et pour nous en servir ! Que, par la volonté de Dieu, tout cela est à nous ! Que nous valons infiniment mieux (Math 6,26), nous cependant si pauvres et chétifs... De penser à tout cela nous fait souhaiter que les oiseaux du ciel et les fleurs... nous aident à glorifier le Créateur.

    Une sainte Thérèse d'Avila, une sainte Thérèse de l'Enfant-jésus, un saint François d'Assise, un saint François de Sales, comme ils devaient dire ce psaume ! 

    Mais leur cœur est à notre  disposition pour le dire par eux, car dans le Christ, avec eux nous ne sommes qu'un. 

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  • Prier avec le P. Guardini : 25e jour

    Notre langage s'adapte à l'interlocuteur qui est en face de nous ; nous parlons différemment à un enfant et à un adulte, à un homme dont l'esprit est éveillé et à un être obtus, à un homme respecté et à une personne que nous n'estimons pas. Chaque homme a sa manière d'être particulière, et parler réellement avec lui, c'est chercher à entrer en contact avec cette manière d'être. 

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