En cette phase présente du combat spirituel, il ne s’agit plus seulement de reconnaître que nous sommes de la race d’Adam et de nous identifier à lui comme cause de tout le mal, selon la formule de sainte Catherine de Sienne, car c’est assumer un fait antérieur à nous, à notre nature historique ; il faut nous saisir dans notre liberté actuelle comme susceptibles de faire le mal, d’avancer consciemment et volontairement dans les ténèbres, de former le mensonge et l’hypocrisie, c’est-à-dire de nous rendre pareils à des démons.
-
-
Méditation sur la prière de Jésus à Gethsémani
Voici Jésus qui entre dans son mystère de Serviteur souffrant, identifié au Juste les psaumes (psaumes 42 et 43), qui est exclu de la présence divine et qui espère rentrer en grâce.
« Abba, Père, tout t’es possible, éloigne de moi cette coupe ; cependant non pas ce que je veux, mais ce que tu veux » (Mc 14,36).
-
Psaume 21
Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’abandonner ?
Le Seigneur sur sa croix a entonné ce psaume (cf. Math 27,46). Au paroxysme de sa souffrance, au sommet de son œuvre rédemptrice, ce sont ces mots-là qui, montant de la mémoire de son âme, ont porté sa souffrance, son amour, notre salut :