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Traversées christiques - Page 12

  • XIV - Jésus est mis au tombeau

    De l’Évangile selon saint Jean

     

    Nicodème, qui était venu trouver Jésus la première fois durant la nuit, y vint aussi avec environ cent livres d'une composition de myrrhe et d'aloès ;

    Et ayant pris le corps de Jésus, ils l'enveloppèrent dans des linceuls avec des aromates, selon que les Juifs ont accoutumé d'ensevelir.

    Or il y avait au lieu où il avait été crucifié un jardin, et dans ce jardin un sépulcre tout neuf, où personne n'avait encore été mis. 

    Comme donc c'était le jour de la préparation du sabbat des Juifs, et que ce sépulcre était proche, ils y mirent Jésus. 

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  • XIII - Jésus est descendu de la Croix

    De l’Évangile selon saint Jean 

     

    Or de peur que les corps ne demeurassent à la croix le jour du sabbat, parce que c'en était la veille et la préparation, et que ce jour était le grand jour du sabbat, les Juifs prièrent Pilate qu'on leur rompît les jambes, et qu'on les ôtat de là. 

    Il vint donc des soldats qui rompirent les jambes au premier, et de même à l'autre qu'on avait crucifié avec lui.

    Puis étant venus à Jésus, et voyant qu'il était déjà mort, ils ne lui rompirent point les jambes ;

    Mais un des soldats lui ouvrit le côté avec une lance, et il en sortit aussitôt du sang et de l'eau.

    Celui qui l'a vu en rend témoignage, et son témoignage est véritable ; et il sait qu'il dit vrai, afin que vous le croyiez aussi.

    Car ces événements se sont réalisés, afin que cette parole de l'Ecriture fût accomplie : Vous ne briserez aucun de ses os.

    Il est dit encore dans un autre endroit de l'Ecriture : Ils verront celui qu'ils ont percé. 

    Après cela Joseph d'Arimathie, qui était disciple de Jésus, mais en secret, parce qu'il craignait les Juifs supplia Pilate qu'il lui permît d'enlever le corps de Jésus; et Pilate le lui ayant permis, il vint, et enleva le corps de Jésus.

    (Jn 19, 31-38)

     

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  • XIIe - Jésus meurt sur la croix

    De l’Évangile selon saint Marc 

     

    Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'avez-vous abandonné ?

    (...)

    Alors Jésus, ayant jeté un grand cri, rendit l'Esprit

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  • XIe - Jésus est cloué à la croix

     

     

    De l’Évangile selon saint Luc

    Lorsqu'ils furent arrivés au lieu appelé Calvaire, ils y crucifièrent Jésus et ces deux voleurs, l'un à droite et l'autre à gauche. 

    Lc 23,33

     

    Impropères du Vendredi saint

     

    Qu'ai-je dû faire pour toi, que je n'aie point fait ? Je t'ai planté comme la plus belle de mes vignes et tu n'as pour moi qu'une amertume excessive, car, dans ma soif, tu m'as donné du vinaigre à boire et tu as percé de la lance le côté de ton Sauveur. 

    O Dieu saint, ô Dieu saint ! Dieu saint ! Dieu fort ! Dieu saint et immortel, ayez pitié de nous

     

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  • Xe - Jésus est dépouillé de ses vêtements

     

    O mon peuple, que t'ai je fait et en quoi t'ai-je contristé ? Réponds-moi

    Est-ce parce que, durant quarante ans, j'ai été ton guide dans le désert, que je t'y ai nourri de la manne et que je t'ai introduit dans une terre excellente; est-ce pour ce service que tu as dressé une croix pour ton Sauveur ?

    O Dieu saint, ô Dieu saint ! Dieu saint ! Dieu fort ! Dieu saint et immortel, ayez pitié de nous

     

     

    Impropères du vendredi saint

     

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  • IXe - Jésus tombe une troisième fois

    De l’Évangile selon saint Matthieu (11,28-29)

    Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et qui êtes chargés, et je vous soulagerai. Car mon joug est doux et mon fardeau léger.

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  • VIII - Jésus rencontre les femmes de Jérusalem

    De l’Évangile selon saint Luc (23,27-28) :

    Or il était suivi d'une grande multitude de peuple et de femmes qui se frappaient la poitrine, et qui le pleuraient. Mais Jésus se retournant vers elles, leur dit : Filles de Jérusalem, ne pleurez point sur moi, mais pleurez sur vous-mêmes et sur vos enfants...

    Du Livre des Lamentations :

    Jérusalem a commis un grand péché, c'est pourquoi elle est devenue errante et vagabonde. Tous ceux qui l'honoraient l'ont méprisée, parce qu'ils ont vu son ignominie, et elle a tourné son visage en arrière en gémissant. (1,8)

    A qui vous comparerai-je, ô fille de Jérusalem ? A qui dirai-je que vous ressemblez ? Où trouverai-je quelque chose d'égal à vos maux, et comment vous consolerai-je, ô vierge fille de Sion ? le débordement de vos maux est semblable à une mer. Qui vous donnera quelque remède ? (2,13)

     

     

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  • VII - Jésus tombe pour la deuxième fois

     

    Ceux qui me voyaient se sont tous moqués de moi ; ils en parlaient avec outrage, et ils m'insultaient en remuant la tête. 

    Ps 21, 7

     

     

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  • VI - Véronique essuie le visage de Jésus

    Du livre du prophète Isaïe (53, 2-3)

    Il est sans beauté et sans éclat ; nous l'avons vu, et il n'avait rien qui attirât l’œil, et nous l'avons méconnu. 

    Il nous a paru un objet de mépris, le dernier des hommes, un homme de douleurs, qui sait ce que c'est que souffrir. Son visage était comme caché. Il paraissait méprisable, et nous ne l'avons point reconnu. 

     

     

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  • V - Jésus est aidé par Simon de Cyrène à porter sa croix

    De l’Évangile selon saint Matthieu

    Lorsqu'ils sortaient, ils rencontrèrent un homme de Cyrène, nommé Simon,qu'ils contraignirent de porter la croix de Jésus. 

    Alors Jésus dit à ses disciples : Si quelqu'un veut venir avec moi, qu'il renonce à soi-même, et qu'il se charge de sa croix, et me suive.  

     

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  • IV - Jésus rencontre sa Mère

    De l’Évangile selon saint Luc

    Et Siméon les bénit, et dit à Marie sa mère : Cet enfant est pour la ruine et pour la résurrection de plusieurs dans Israël, et pour être en butte à la contradiction des hommes;

    Jusque-là votre âme même sera percée comme par une épée, afin que les pensées cachées dans le cœur de plusieurs soient découvertes.  

    (...) sa mère conservait dans son cœur toutes ces choses. 

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  • III- Jésus tombe pour la première fois

    Du livre du prophète Isaïe (53, 4-6)

     

    Il a pris véritablement nos langueurs sur lui, et il s'est chargé lui-même de nos douleurs. Nous l'avons considéré comme un lépreux, comme un homme frappé de Dieu et humilié.

    Et cependant il a été percé de plaies pour nos iniquités ; il a été brisé pour nos crimes. Le châtiment qui nous devait procurer la paix est tombé sur lui, et nous avons été guéris par ses meurtrissures.

    Nous nous étions tous égarés comme des brebis errantes ; chacun s'était détourné pour suivre sa propre voie, et Dieu l'a chargé lui seul de l'iniquité de nous tous. 

     

     

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  • II - Jésus est chargé de la Croix

    De l’Évangile selon saint Matthieu 

    Les soldats du gouverneur menèrent ensuite Jésus dans le prétoire ; et là, ayant assemblé autour de lui toute la compagnie,

    Ils lui ôtèrent ses habits, et le revêtirent d'un manteau d'écarlate ;

    Puis ayant fait une couronne d'épines entrelacées, ils la lui mirent sur la tête, avec un roseau dans la main droite. Et se mettant à genoux devant lui, ils se moquaient de lui, en disant : Salut au roi des Juifs.

    Et lui crachant au visage, ils prenaient le roseau qu'il tenait et lui en frappaient la tête.

    Après s'être ainsi joués de lui, ils lui ôtèrent ce manteau d'écarlate ; et lui ayant remis ses habits, ils l'emmenèrent pour le crucifier. 

     

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  • I - Jésus est condamné à mort

    De l’Évangile selon saint Matthieu :

     

    Pilate reprit : " Que ferais-je donc de Jésus, celui qu'on appelle le Messie ?"

    Ils répondirent tous : "Qu'on le crucifie !"

    Il poursuivit : " Quel mal a-t-il donc fait ?"

    Ils criaient encore plus fort : " Qu'on le crucifie !"

    Il leur relâcha donc Barabbas ; quant à Jésus, il le fit flageller, et le leur livra pour qu'il soit crucifié. 

     

     

     

     

     

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  • Préliminaires au Chemin de Croix

    Sens du Chemin de Croix

     

    " On le sait, la modernité a intenté à Dieu un procès acharné, impitoyable, que Dieu soit conçu comme tout-puissant, au sens terrestre et humain de ce mot (alors que le monde est absurde et mauvais), ou que Dieu nous ait créés libres (mais en sachant ce que nous ferions de notre liberté). Il fallait donc montrer — tenter de montrer — que la seule réponse à l'insoluble question du mal, c'est justement la Via Crucis.

    Dieu descend volontairement dans le mal, dans la mort — un mal, une mort dont il n'est nullement responsable, dont peut-être il n'a même pas l'idée, a dit un théologien contemporain —, pour s'interposer à jamais entre le néant et nous, pour nous faire sentir, nous faire vivre, qu'au fond des choses il n'y a pas le néant, mais l'amour.

    Dieu au-delà de Dieu, cet « océan de la limpidité », et cet homme couvert de sang et de crachats qui chancelle et tombe sous le poids de toutes nos croix, c'est le même, oui, c'est vraiment le même dans sa transcendance et sa « folie d'amour ». Telle est l'antinomie qui fait l'inimaginable originalité du christianisme. La souffrance du corps, la dérision sociale, le désespoir de l'âme abandonnée, tout se conjugue pour que Dieu se révèle ici, non comme une plénitude écrasante, qui juge et condamne, mais comme l'ouverture sans limite de l'amour dans le respect sans limite de notre liberté.

    Et voici que cette distance impensable entre Dieu et le Crucifié — « mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné? » — s'emplit soudain du souffle de l'Esprit, du souffle de la résurrection. S'ouvre l'ultime étape de l'histoire humaine et du devenir du cosmos: dans le sang qui jaillit du côté transpercé du Christ, le feu que celui-ci est venu jeter sur la terre brûle désormais, ce feu de l'Esprit Saint qui féconde notre liberté afin qu'elle devienne capable de changer en résurrection la longue passion de l'histoire. Influx de paix et de lumière qui ne peut justement se manifester qu'à travers cette liberté qu'il libère et qui le libère..."

    Texte d'Olivier Clément

    A l'occasion du Chemin de Croix au Colisée - Rome 1998

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  • Prier avec le P. Guardini : 19e jour

    La grandeur de Dieu trouve, avant tout, son expression dans les noms de Créateur et de Seigneur. Il est l'incréé qui a tout créé ; celui qui n'a pas de commencement et qui tient son existence de lui-même ; l'infini, l'immortel, l'éternel. Tout lui appartient, non seulement par force, mais en droit. Son droit de tout posséder et de tout diriger vient de ce qu'il se possède lui-même. Il est maître des choses parce qu'il est maître de sa divinité. devant lui l'homme s'incline dans l'adoration, tout entier et sans réserve, dans la liberté en même temps qu'avec dignité. 

    Mais la grandeur de Dieu suscite encore un autre mouvement de prière lorsque la beauté apparaît dans sa grandeur. La grandeur de Dieu n'a pas seulement, dans l'Ecriture, le caractère de la majesté, mais aussi celui de la splendeur qui est le signe du rayonnement de la vie divine. Devant cette splendeur le sérieux de l'adoration se change en la joie de la louange.

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  • Prier avec le P. Guardini : 18e jour

    Devant cette grandeur, l'homme s'incline. Et cela non pas seulement en fait, en cédant à Dieu parce qu'il a pris conscience de sa petitesse. Il lui cède de l'intérieur, dans l'espace de la prière, pieusement. Non pas seulement jusqu'à un certain point, ni même très profondément ou avec une grande disponibilité, mais d'une manière totale, définitive, en tant que créature devant son créateur : c'est l'adoration. L'adoration est l'expérience vivante du fait que Dieu est "grand" absolument et que l'homme est "petit", tout aussi absolument, que Dieu subsiste par lui et en lui-même, tandis que l'homme existe par Dieu et dans la puissance de Dieu.

    L'adoration dit : "Vous êtes Dieu, je suis homme. Vous êtes celui qui est vraiment, de Vous-même, essentiellement et éternellement ; je suis par Vous et devant Vous, vous avez toute la puissance de l'être, la plénitude de la valeur, l'élévation de l'intelligence ; Vous êtes le maître de Vous-même et vous vous suffisez à Vous-même dans la béatitude. Au contraire le sens de mon existence vient de Vous ; je vis de Votre lumière et sens en Vous les dimensions de mon existence."  

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  • Prier avec le P. Guardini : 17e jour

    La grandeur de Dieu est un autre caractère de la réalité divine qui se manifeste dans certaines expériences religieuses. 

    L'Ecriture est toute remplie de cette grandeur. Lorsqu'elle en parle, elle procède volontiers ainsi : elle fait sentir la puissance du monde et dit ensuite : devant Dieu tout cela n'est rien. Aux premières pages de l'Ecriture est inscrit l'extraordinaire hymne de la création du monde, dont les étapes se déploient devant nos yeux ; mais chacune naît de la parole de Dieu. Elles sont par lui ; lui tient ses origines de lui-même. Elles ont l'existence qu'il leur attribue, lui est l'UN et le TOUT. Personne ne l'aide dans son oeuvre, pour laquelle ni la matière, ni le plan ne lui sont donnés ; tout est créé par lui seul. Il n'est pas seulement plus grand que le monde, mais il est grand absolument, grand sans restriction, et le monde n'est quelque chose que par lui et devant lui.

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  • Prier avec le P. Guardini : 16e jour

    Le deuxième mouvement  commence avec la conscience  de ne pas pouvoir vivre  sans Dieu, en dépit de tout ce qui en nous le contredit. Le premier  mouvement est celui qu'a éprouvé saint Pierre, au bord du lac de Génézareth, lorsque éprouvant le frisson de la puissance mystérieuse du Christ, il lui dit : " Seigneur éloignez-vous de moi, parce que je suis pécheur " (Lc 5,8) ; le second est celui qu'exprime le même saint Pierre à Capharnaüm lors de la promesse de l'Eucharistie : "Seigneur, à qui irions-nous ? - (si ce n'est à vous) - vous avez les paroles de la vie éternelle ; nous sommes venus pour trouver la foi et nous avons reconnu que vous êtes le Saint de Dieu." (Jn 6,68-69). Si la conscience du péché se change en révolte ou en découragement , elle coupe les ponts et l'homme s'éloigne de Dieu. Mais si elle demeure dans l'humilité et la vérité, elle répond, lorsqu'on estime être étranger au Dieu saint : " C'est vrai ; mais de qui serais-je proche, si ce n'est de lui ? " Cette même sainteté qui fait reculer l'homme, le séduit aussi; car elle est amour. Elle ne le repousse que pour lui faire chercher la véritable humilité et la conversion ; dès qu'il y est parvenu, si peu que ce soit, elle l'attire à elle. 

     

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  • Comment prier le Rosaire (3) ? Avec Marie (2/2)

    L'Ecriture ne dit là-dessus que peu de chose  ; elle est cependant éloquente pour celui qui veut comprendre, d'autant plus que, en dernière analyse, c'est la voix de Marie elle-même que nous entendons là. Car autrement, comment donc les évangélistes auraient-ils été renseignés sur le mystère de l'Incarnation, sur les premiers événements de l'enfance et sur le voyage à Jérusalem ? Si nous ne voulons pas considérer les premiers chapitres des Évangiles comme appartenant à la légende (mais chacun doit comprendre ce qu'il fait en ce cas : il prétend décider quelles paroles de l'Ecriture sont des paroles de Dieu et, par là, il supprime radicalement la révélation), nous sommes bien obligés de dire que les souvenirs de Marie, les événements de sa vie, Marie elle-même, sont à l'arrière-plan des Évangiles de l'enfance. Et non seulement à l'arrière-plan, car il est absolument inconcevable qu'ayant vécu près de trente ans avec le Seigneur, elle n'ait pas parlé de lui après son départ. 

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