Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Psaume 16

Introduction au psaume :

A l'ombre de tes ailes

" Que de fois j'ai voulu rassembler tes enfants comme la poule rassemble sa couvée sous ses ailes !" (Math. 23,37)

La douce image sous laquelle le Seigneur révèle la tristesse de son cœur, auquel Jérusalem s'est fermée, donne le ton de cette prière. 

Ce ton s'élève, pour finir, jusqu'à une terrible malédiction qui ne doit pas nous tromper : c'est la terrible "colère de l'Agneau" devant laquelle l'Apocalypse voit les méchants s'enfuir avec des cris de terreur (Apoc. 6,15-16), et dont le même passage d’Évangile recueille lui-même l'écho : " Vous n'avez pas voulu ! Eh bien, votre maison va vous être laissée déserte !"

Mais il faut que dans le monde les cœurs droits puissent parler à Dieu humblement la langue de leur bonne volonté. Il faut qu'ils puissent se sentir aimés, eux qui essaient d'être fidèles. Il faut qu'ils puissent sans fausse humilité se blottir contre leur Dieu...

Il y a des âmes saintes, il y a en grand nombre des âmes de bonne volonté. Rejoignons-les près du Christ qui nous rassemble :   

 

Seigneur, écoute la justice ! +

Entends ma plainte, accueille ma prière :

mes lèvres ne mentent pas.

 

De ta face, me viendra la sentence :

tes yeux verront où est le droit.

 

Tu sondes mon cœur, tu me visites la nuit, +

tu m'éprouves, sans rien trouver ;

mes pensées n'ont pas franchi mes lèvres.

 

Pour me conduire selon ta parole,

j'ai gardé le chemin prescrit ;

j'ai tenu mes pas sur tes traces :

jamais mon pied n'a trébuché.

 

Je t'appelle, toi, le Dieu qui répond :

écoute-moi, entends ce que je dis.

 

Montre les merveilles de ta grâce, *

toi qui libères de l'agresseur

      ceux qui se réfugient sous ta droite.

Garde-moi comme la prunelle de l’œil ;

à l'ombre de tes ailes, cache-moi,

loin des méchants qui m'ont ruiné,

des ennemis mortels qui m'entourent.

 

Car il y a du mal dans le monde, il faut le savoir, et il commence en nous. Satan existe, il a ses instruments, il " rôde " (1 Pierre 5,8), il frappe. Il faut accepter avec le Christ la lutte inexpiable contre le démon et contre les forces qui le servent. Fortifions-nous dans le Seigneur, dans sa souveraine puissance, pour résister aux manœuvres de ce " monde de ténèbres " (Ephés. 6,12 sq.), afin qu'il ne triomphe pas de nos frères, ni de nous-mêmes : 

 

Ils s'enferment dans leur suffisance ;

l'arrogance à la bouche, ils parlent.

 

Ils sont sur mes pas : maintenant ils me cernent,

l’œil sur moi, pour me jeter à terre,

comme des lions prêts au carnage,

de jeunes fauves tapis en embuscade.

 

Lève-toi, Seigneur, affronte-les, renverse-les ;

par ton épée, libère-moi des méchants.

 

Que ta main, Seigneur, les exclue d'entre les hommes, *

hors de l'humanité, hors de ce monde :

      tel soit le sort de leur vie !

 

Réserve-leur de quoi les rassasier : +

que leurs fils en soient saturés,

qu'il en reste encore pour leurs enfants !

 

Et moi, par ta justice, je verrai ta face :

au réveil, je me rassasierai de ton visage.

 

Les commentaires sont fermés.