Lorsque l’homme a compris que Dieu n’était pas l’adversaire et cherchait seulement, par son triomphe, a retrouver le visage de son Fils, il ressent un immense désir d’imiter le Christ et d’entrer dans sa victoire. Il sait qu’il n’y a pas d’autre voie pour que la bénédiction de Dieu se répande dans sa vie et dans le monde, apportant la paix et la joie qui sont les signes indubitables de son Royaume.
Mais deux tentations se font jour : celle de confondre la victoire spirituelle avec la parfaite maîtrise de soi, celle de s’estimer déjà victorieux dans le Christ et de croire qu’une liberté totale à l’égard des choses créées est désormais possible.