Introduction au psaume :
Seigneur, ma part, c'est Toi
Les paroles de l'Evangile affluent à la mémoire , où plutôt montent à flots du cœur quand on s'abandonne au mouvement irrésistible de ce chant.
"Celui qui croit en moi ne mourra jamais" (Jn 11,26)
"Dieu n'est pas un Dieu de morts, mais de vivants " (Math. 22,32)
Ce psaume offre en effet l'extraordinaire témoignage de la puissance décisive, irrésistible, de la foi entendue, bien sûr, au sens plein, où elle n'est pas moins attachement du cœur et de tout l'être que de l'intelligence.
Non, il n'est pas possible qu'on ait choisi Dieu, où plutôt qu'il nous ait choisis (Jn 15,16 ; Gal 4,9) et qu'on puisse mourir. Dans l'âme de celui qui composa ces strophes ardentes, la foi est si forte qu'elle entraîne une éblouissante évidence : non, on ne peut pas mourir quand on croit en Dieu
La foi rompt toutes les barrières et, à travers la mort, découvre déjà, comme une exigence, comme une certitude, ce que Jésus nous a appris à appeler la "résurrection". La foi ne peut pas ne pas espérer (Héb 11,1).
Il fallait une foi héroïque pour déchirer ce voile avant que le Seigneur fût sorti du tombeau. Mais notre espérance continue d'avoir besoin de revenir ainsi à sa source.
Il faut apprendre par cœur, redire d'un seul trait, ardemment, ce poème admirable que les apôtres ont retrouvé d'instinct au lendemain de la Résurrection (Actes 2,25 sq.)
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