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psaumes de complies

  • Psaume 90

    Il donne mission à ses anges

     

    Ce psaume est cher à la prière chrétienne : il fait partie de la prière du soir, de la toute dernière prière, celle qui précède immédiatement le sommeil et doit nous remettre paisibles " à l'ombre du Seigneur " pour ces heures de mystérieux silence de notre conscience. 

    Que craindrions-nous de cette nuit toujours menaçante où nous sentons rôder les ombres mauvaises ? Nous nous livrons à Dieu : 

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  • Psaume LXXXVII (87)

    Tu ne te souviens plus

    Dieu qui connaît nos âmes a préparé pour chaque moment l'instrument de prière qui convient. Jamais nul cœur n'est privé de la grâce suffisante pour s'approcher de Dieu, pour se soulever si peu que ce soit au-dessus de sa misère, comme l'oiseau de saint François de Sales dont le vent soulève délicatement le plumage : il l'emportera tout à l'heure. 

    Une prière a beau  ne pas s'achever, elle est une prière. Montrer à Dieu son mal c'est déjà une façon  de lui dire qu'on a confiance, c'est un premier commencement de foi

    Il y a plus ici à vrai dire, mais tout reste suspendu dans une attente non expressément satisfaite : le meilleur n'est-il pas, en ce monde, dans la foi elle-même ? La réponse est là-haut. 

    Bien des malheureux dans le monde ont besoin en tout cas que les cœurs chrétiens fassent avec eux un morceau de chemin dans la prière, vers la lumière. Celui qui prie ainsi n'est pas si seul qu'il croit, puisqu'il parle à Dieu.  

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  • Psaume 85

    Misérable et pauvre que je suis !

    Celui-là seul s'étonnera de voir tant de psaumes réservés aux pauvres et aux misérables, qui ne connaît ni le cœur du Seigneur, ni le sien propre. 

    Il ne connaît pas le cœur du Seigneur, car celui-ci nous a assez  dit où allaient ses préférences, vers qui le portaient et le mouvement de son âme et le sens même de sa mission. Ce n'est pas par hasard que la misère du monde se serrait autour de Lui et qu'Il se trouvait si habituellement le commensal des pécheurs, et qu'il rencontrait publicains et femmes de mauvaise vie. C'est pour ceux qui sont perdus qu'Il est venu (cf. Mt 18,11). 

    Il ne connaît pas son propre cœur, car celui qui prétend n'être pas  pécheur fait mentir Dieu et se ment à lui-même (cf. 1 Jn 1,6) Il ne pourrait être sauvé si le Christ n'était pas mort pour lui. 

    C'est pourquoi il faut dire et redire inlassablement des prières toutes simples, comme celle-ci, même si elles empruntent à d'autres textes, comme c'est le cas, la plupart de leurs formulations...

    Dire à Dieu qu'on a besoin de Lui : 

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  • Psaume 4

    Introduction au psaume :

    Où donc est le bonheur ?

    Que de fois Jésus a évoqué le " scandale " !
    Et en effet de combien de façons l'âme qui veut croire n'est-t-elle pas heurtée, menacée dans un monde où tant d'hommes montrent d'autres routes. Les vanités du monde cherchent à étouffer la " semence" de vie (Luc, 8. 14).


    Le " mensonge" semble payer largement ceux qui en usent. Celui qui ne veut pas des illusions de la vanité et refuse les ressources coupables du mensonge a le sentiment d'être une victime pour les hommes sans scrupules, il craint vaguement d'être dupe. Mais on n'est pas dupe en refusant ce qui est vain. On n'est pas dupe en restant farouchement fidèle à la vérité. Les tentations existent. La prière en triomphe, et alors on connaît la paix de Dieu. Le monde a beau peser sur nous, Dieu est là qui nous écoute :

     

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  • Psaume 15

    Introduction au psaume :

    Seigneur, ma part, c'est Toi

    Les paroles de l'Evangile affluent à la mémoire , où plutôt montent à flots du cœur quand on s'abandonne au mouvement irrésistible de ce chant. 

    "Celui qui croit en moi ne mourra jamais" (Jn 11,26)

    "Dieu n'est pas un Dieu de morts, mais de vivants " (Math. 22,32)

    Ce psaume offre en effet l'extraordinaire témoignage de la puissance décisive, irrésistible, de la foi entendue, bien sûr, au sens plein, où elle n'est pas moins attachement du cœur et de tout l'être que de l'intelligence. 

    Non, il n'est pas possible qu'on ait choisi Dieu, où plutôt qu'il nous ait choisis (Jn 15,16 ; Gal 4,9) et qu'on puisse mourir. Dans l'âme de celui qui composa ces strophes ardentes, la foi est si forte qu'elle entraîne une éblouissante évidence : non, on ne peut pas mourir quand on croit en Dieu

    La foi rompt toutes les barrières et, à travers la mort, découvre déjà, comme une exigence, comme une certitude, ce que Jésus nous a appris à appeler la "résurrection". La foi ne peut pas ne pas espérer (Héb 11,1).

    Il fallait une foi héroïque pour déchirer ce voile avant que le Seigneur fût sorti du tombeau. Mais notre espérance continue d'avoir besoin de revenir ainsi à sa source. 

    Il faut apprendre par cœur, redire d'un seul trait, ardemment, ce poème admirable que les apôtres ont retrouvé d'instinct au lendemain de la Résurrection (Actes 2,25 sq.)

     

     

      

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  • Psaume 129

    Introduction au psaume :

    Du bas-fond j'ai crié vers toi.

    Avec le psaume Miserere (psaume 50), De Profundis (psaume 129) est par excellence le Psaume de la pénitence. Il est même devenu plus précisément la prière  par laquelle l'Eglise implore pitié pour les défunts. 

    C'est pourquoi, comme le Miserere, il risque d'être usé. Il faut en retrouver la profonde et discrète beauté qui le rend si capable de porter à Dieu la misère des hommes pécheurs et de leur rapporter d'auprès de Lui l'espérance.

    Notre misère, nous savons bien que si Dieu veut en retenir les dimensions, s'il veut tenir le compte rigoureux de nos fautes, nul n'y tiendra. 

    Le lui dire, c'est l'acculer, devant cet aveu, à la miséricorde : 

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  • Psaume 142

    Introduction au psaume :

    Aucun vivant n'est juste devant toi.

    Émouvante aspiration d'une âme vers Dieu dont elle se sent indigne, dont la sépare le poids de son péché et de ses faiblesses.

    Ce psaume fourmille d'élans très purs, de mots d'une rare limpidité spirituelle. 

    L'humilité s'y manifeste dès l'abord :  

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