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Psaume 91

Comme le cèdre du Liban 

La liturgie nous a familiarisés avec ces deux images du palmier florissant, du cèdre majestueux et vénérable.
Ce court poème cherche en effet dans ces images, entre autres, une manière de traduire la paisible sécurité de l'homme qui s'appuie sur la justice de Dieu et vit « dans la maison du Seigneur ».
Tout ici est joie, allégresse.
On éprouve le besoin de chanter en s'aidant de toutes les ressources des instruments :

 

 

 

Qu'il est bon de rendre grâce au Seigneur,

de chanter pour ton nom, Dieu Très-Haut,

d'annoncer dès le matin ton amour,

ta fidélité, au long des nuits,

sur la lyre à dix cordes et sur la harpe,

sur un murmure de cithare.

 

On a besoin d'admirer aussi, on éprouve de la joie à savoir la grandeur de Dieu, et de la pitié à l'égard de ceux qui se perdent faute de la connaître :

 

Tes œuvres me comblent de joie ;

devant l'ouvrage de tes mains, je m'écrie :

« Que tes œuvres sont grandes, Seigneur !

Combien sont profondes tes pensées ! »

 

L'homme borné ne le sait pas,

l'insensé ne peut le comprendre :

les impies croissent comme l'herbe, *

ils fleurissent, ceux qui font le mal,

   mais pour disparaître à tout jamais.

 

Joie d'être fort, joie d'être en sécurité comme l'arbre qui monte puissamment et garde sa fécondité. Joie de connaître et d'aimer le Dieu qui est juste :

 

Toi, qui habites là-haut,

tu es pour toujours le Seigneur.

Vois tes ennemis, Seigneur,

   vois tes ennemis qui périssent, *

et la déroute de ceux qui font le mal.

 

Tu me donnes la fougue du taureau,

tu me baignes d'huile nouvelle ;

j'ai vu, j'ai repéré mes espions,

j'entends ceux qui viennent m'attaquer.

 

Le juste grandira comme un palmier,

il poussera comme un cèdre du Liban ;

planté dans les parvis du Seigneur,

il grandira dans la maison de notre Dieu.

 

Vieillissant, il fructifie encore,

il garde sa sève et sa verdeur

pour annoncer : « Le Seigneur est droit !

Pas de ruse en Dieu, mon rocher ! »

 

La fraîcheur des images et le mouvement vif de ce psaume en font l'un de ceux que le cœur doit tenir en réserve pour s'entretenir dans la joie de Dieu, qui est le climat naturel de l'âme chrétienne.

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