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  • Psaume 66

    Introduction au psaume :

    Qu'il fasse briller sa face sur nous !

    Ce petit psaume invite joyeusement l'univers à louer Dieu. Ce sont tous les peuples dont le Seigneur cherche le salut. C'est à tous les peuples que Jésus a envoyé ses apôtres…
    Ce désir ardent de réunir tout l'univers dans la louange s'exprime sans cesse dans la liturgie de l'Eglise : il doit être le mouvement profond de tout cœur chrétien.
    La répétition inlassable de cette aspiration universelle, dans des versets à peine différents, est l'écho spontané d'une passion profonde qui donne à ce vœu tout son sens :

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  • 02.Sagesse du désert - la tranquillité de l'âme

    L’abbé Pambo demanda à l’abbé Antoine : « Que dois-je faire ? » - « Ne te fie pas à ta justice, répondit l’ancien, ne regrette pas ce qui est passé, et retiens ta langue et les désirs du ventre. » (Apophtegme)

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  • Psaume 65

    Introduction au psaume :

    Venez voir les œuvres de Dieu.

    Les Juifs ont vécu des grands souvenirs de leur Histoire Sainte, de cette période en particulier où la main de Dieu, après les avoir arrachés à l'esclavage, les conduisit au travers des flots et du désert, à travers la sécheresse et la faim, vers cette Terre Promise où leur entrée devait consacrer l'avènement d'un « peuple de Dieu » (Ex 33,13-16).
    L'Exode, c'est le grand événement auquel la plus grande fête, la Pâque, ramenait sans cesse les âmes comme à la source d'une fierté sans pareille et d'une invincible espérance.
    Ce Dieu dont la « Gloire » habitait parmi eux, avait jalonné leur route des marques de sa bonté, de sa « jalousie » même et de sa présence attentive ; ce Dieu restait leur Dieu.
    On retrouve sans cesse dans les Psaumes l'écho de ces « gestes » de Dieu : l'Église a éprouvé, le long de vingt siècles, la même bienveillante présence et son histoire est pleine d'épreuves de l'amour divin.

    Pour tout cela, il faut crier à Dieu notre gratitude :

     

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  • 01. Sagesse du désert - le péché

    L’abbé Antoine a dit à l’abbé Poemen : « La grande œuvre de l’homme, c’est de rejeter sa faute sur lui-même devant Dieu et de s’attendre à la tentation jusqu’à son dernier souffle. » (Apophtegme)

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  • 1O. Le Christ au désert est tenté par Satan (2/2)

    Nous ne devons pas diminuer le rôle de Satan. Les Juifs n’étaient aucunement dualistes ni manichéens. Ils connaissaient cependant l’existence des esprits mauvais, ils y croyaient fermement, ils savaient que Satan était le prince de ces esprits. Menteur et tentateur, le Diable est cela dès l’origine. Les aberrations en matière de religion, les obstacles à la vraie révélation, sont toujours ses plus belles victoires et la marque de son règne.

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  • Psaume 64

    Introduction au psaume :

    Tes dons font une couronne à l'année.

    Notre Seigneur a merveilleusement exprimé la beauté de ce monde sorti des mains du Père. Il en a visiblement goûté les richesses et les trésors du « lis des champs, paré comme jamais ne le fut Salomon dans sa splendeur » (Lc 12,27), à ces tout petits oiseaux dont le Père s'occupe jusqu'au dernier (Mt 6,26 ; 10,29).
    Le chrétien doit trouver dans cette nature, dans son ordre régulier, dans la paisible et inépuisable richesse de ses forces qui s'harmonisent entre elles pour le bien de l'homme, l'un des objets habituels de son admiration et un des motifs de sa confiance.
    La puissance de Dieu, qui se déploie ailleurs avec une force presque terrifiante, se manifeste là pacifiquement et l'âme qui a besoin de s'appuyer sur Dieu, à qui sa misère fait désirer la confiance, vient volontiers puiser dans la contemplation joyeuse de ce printemps l'assurance de la Providence bienveillante de son Dieu :

     

     

     

     

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  • Psaume 63

    Introduction au psaume :

    Dieu est là.

    À certains moments, dans l'Évangile, le Maître semble ne pouvoir porter plus longtemps la méchanceté ou la fourberie de ses ennemis. Alors la colère le saisit (Mc 3,5), et quelquefois un mot part de sa bouche comme une flèche qui vient frapper en plein le Pharisien orgueilleux ou le Sadducéen sceptique, et s'enfonce profondément. C'est vraiment la « Parole vivante et efficace qui pénètre comme un glaive affilé jusqu'à la couture de l'âme et de l'esprit, démêlant les intentions et les pensées du cœur » (He 4, 12 sq.)
    Alors l'ennemi se replie en désordre, frappé de stupeur et de confusion : qu'on pense au denier de César, ou à ce « cas » des sept femmes successives du même mari… : « personne n'ose plus questionner » (Mc 12,34).
    C'est ainsi que le malheureux, victime des hommes malfaisants, de leur sagesse prétentieuse, de leur suffisance qui se croit sûre de l'impunité, peut se réfugier dans le Seigneur. Ce que fait Jésus dans l'Évangile, il le continue pour les siens à toute heure. Il nous demande seulement de croire en lui : 

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  • Conseils pour l'oraison 04 : Présence à Dieu

    Je partage votre impression que votre vie spirituelle en ce moment plafonne. Après avoir réfléchi et prié, je suis arrivé à la conviction qu'il en sera ainsi tant que vous ne ferez pas, dans votre vie, une plus large place à la prière. Et par prière j'entends essentiellement ce qu'il est convenu d'appeler oraison mentale

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  • Psaume 62

    Introduction au psaume :

    De toi mon âme a soif.

    Peu de psaumes marquent une plus violente tension de l'âme en quête de Dieu et trouvent des termes plus doux et plus forts pour exprimer cette nostalgie. C'est le commentaire de saint Paul : « la vie pour moi c'est le Christ, et ce m'est un gain de mourir….. Je voudrais tant m'en aller avec le Christ, c'est de beaucoup, de beaucoup le meilleur » (Phil 1,21-23). « Je ne meurs de ne pas mourir », chantait Thérèse d'Avila.
    Cette soif de Dieu, il faut, comme une source, la dégager des broussailles, du sable qui l'empêchent de jaillir en nous. À mesure que nous disons ces mots que nous souffle l'Esprit, le désir dans notre âme s'éveille et s'avive : les paroles que la charité tire de notre cœur prennent un sens à nos yeux : mieux vaut sa grâce que la vie :

     

     

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  • 6e dimanche T.O année B

    Lévitique  chapitre 13 versets 1-46

    1ere Corinthiens chapitre 10, 31 - 11, 1

    Marc 1, 40-45

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  • Une initiation à la vie spirituelle (10)

    Sens du péché et action de grâces (suite)

    Tout ceci qui conduit, sous une forme très abstraite sans doute, à l’affirmation d’une évidence (le péché, parce qu’il est refus du Dieu amour, est essentiellement séparation), peut aussi amener, si l’on en tire toutes les conséquences, à élargir, et en même temps à mieux rapporter à son centre, l’expérience religieuse. Il faudrait s’exercer à voir le péché en toutes les circonstances où la division s’établit et surtout là où elle s’établit par nous. Sous la multiplicité des conseils qu’elle prodigue aux hommes, l’Église ne fait que détailler indéfiniment, selon tous les niveaux et dans tous les ordres en lesquels se manifeste l’activité humaine, les normes à suivre pour que règnent en chaque individu, en chaque cellule sociale, dans les communautés plus vastes et enfin dans l’univers entier, la paix et l’unité que le péché vient détruire.

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  • Psaume 61

    Introduction au psaume :

    Puissance et bonté : tel est Dieu.

    Dieu seul mérite qu'on lui fasse crédit. Mais on peut lui faire crédit contre n'importe quelle force au monde, sous le coup de n'importe quelle oppression. C'est en lui, et là est le secret de la foi, et c'est le dernier mot du psaume, en lui que s'unissent et se confondent inséparablement la Toute-Puissance et la Toute-Bonté.


    Nous pouvons nous fier à lui :

     

     

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  • Psaume 60

    Introduction au psaume :

    Du bout de la terre.


    C'est un psaume d'exil. Être « loin de Dieu », c'est la grande souffrance, la lourde angoisse d'une foule d'hommes à qui l'on a désappris ou laissé ignorer le nom de Dieu, et avec lui l'amour fraternel dont il est la source et qui seul donne « la joie et la paix » (Gal 5,22).
    Devant l'innombrable masse de ces exilés la responsabilité de tous ceux qui savent est immense. Ils doivent communier à la douleur de cet exil, fraternellement, ils doivent lui donner dans leur prière son sens, afin que, par la grâce du Christ en qui nous sommes un, Dieu soit ainsi glorifié et que, peu à peu, la lumière et la vie étendent jusqu'aux exilés leur bienfaisante contagion.
    Il faut prier en leur nom, à leur place :

     

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  • 09. Le Christ au désert est tenté par Satan (1/2)

       Alors se passe, dans la carrière messianique de Jésus, un second acte, qui reste un des plus étonnants, et qui laisse deviner des aspects profonds du mystère. Jésus est en retraite au désert, tenté par Satan. C'est encore en un sens un épisode de la vie cachée, se produisant après que la manifestation semblait inaugurée. Car on ne voit pas que Jésus ait eu aucun témoin de ce qu'il a fait ni de ce qui lui est arrivé durant ces quarante jours. Néanmoins, il a voulu que ce fût connu de ses disciples  et, par là, quelque peu rendu public. Qui l'a dit, sinon Lui ? Qui eût osé élaborer de pareilles choses ? Est-ce qu'on n'est pas plutôt déconcerté par elles ? Les trois synoptiques cependant racontent cette affaire étrange. Regardons bien comment ils la présentent à leurs lecteurs, chacun suivant son style et son inspiration.

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  • Psaume 59

    Introduction au psaume :

    Tu nous a refoulés.

    Ce psaume est fortement marqué par son caractère collectif et par les circonstances concrètes de géographie et d’histoire où vivait le peuple de Dieu.

    Mais l’histoire de ce peuple est notre histoire : « Ce qui lui arriva, c’était pour nous servir d’exemple, et en vue de notre instruction » (1 Co 10,11). L’histoire du peuple de Dieu se poursuit, illuminée seulement et définitivement orientée désormais du fait qu’elle a passé par le Christ.

    L’Eglise, et non seulement les peuples, connaissent de ces passages étroits, de ces heures sombres où Dieu semble s’être retiré, où tout semble fait pour briser le ressort des bonnes volontés survivantes : tel ou tel siècle de l’histoire de l’Eglise s’est déroulé dans ce climat de défaite, de désarroi, de panique :

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  • Psaume 58

    Introduction au psaume :

    Ils reviennent au soir...

     

     Par deux fois le refrain reparaît, lancinant.

    On pense aux tentations du Seigneur, à cette obstination absurde du démon qui, vaincu sur un point, aussitôt éprouve sur un autre.

    On pense à cet « esprit immonde » que Jésus nous montre revenant en force vers la maison d’où il a été délogé (Mathieu 12,43).

    Le mal est inépuisable dans ses ressources. Il espère toujours pour ainsi dire. Les tentatives des ennemis de Dieu dans le monde ont quelque chose de dérisoire dans leur absurde répétition. Mais si l’âme n’est pas en garde, malheur à elle. À la fin, elle va se lasser, détendre son attention, et, à la faveur de cette absence, l’ennemi enfoncera sa pointe.

    Il est bon que ces psaumes nous tiennent en éveil, que la prière ne chôme pas. Il faut prier toujours, prier et veiller sans cesse (Luc 21,36). Donc ne pas se lasser de redire à Dieu sa confiance, en gardant l’oreille attentive au grondement des chiens qui hurlent et reviennent chaque jour à la charge :

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  • Prier avec le P. Guardini : 40 e jour

    Jésus est venu " plein de grâce et de vérité ", comme le dit saint Jean, comblé de toute la plénitude de Dieu. Il est passé à travers la vie " en faisant le bien ". Et selon ses rencontres avec les hommes, selon les événements qui avaient lieu autour de lui, il apportait une réponse divine, telle que l'instant l'exigeait, acte, doctrine et enseignement, qui était toujours le fruit d'une circonstance déterminée, spontanée et unique, mais, par là même, toujours pleine d'un sens éternel. 

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  • Psaume 57

    Introduction au psaume :

    Il existe un Dieu qui rend justice.

     

    La charge de " juger " est parmi les hommes une délégation de l'unique Juge et ne peut être que cela (c. Jn 19,11). Dire le droit, apprécier le vrai dans une situation donnée, c'est se trouver user d'une prérogative essentielle de Dieu. 

    Et cependant quand l'autorité se laisse aller à abuser de sa force contre le bien, elle endurcit le coupable et le rend inhumain. 

    Malheur donc à qui use de ce droit contre le droit. 

    Malheur à qui, au nom du Dieu bon et juste, se fait le serviteur du mensonge et de l'iniquité.

    Et l'on ne peut s'étonner que Dieu, sensible à la vois des opprimés, se prête à écouter ces paroles scandalisées, ces protestations contre ceux qui le déshonorent :

     

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  • Le quart d'heure d'oraison : un canevas bien pratique

    Si vous souhaitez vous mettre mettre à l'oraison (et si vous ne savez pas comment faire) ou - autre situation - si vous souhaitez vous remettre à l'oraison après l'avoir pratiquée et abandonnée (hélas), voici un petit guide bien pratique. Il faut chaque jour y consacrer un quart d'heure, ni plus ni moins et s'y tenir. Vous pourrez augmenter de cinq minutes, puis dix, jusqu'à consacrer trente minutes à l'oraison. Mais prenez votre temps. Mieux vaut une oraison quotidienne d'un quart d'heure qu'une oraison plus longue mais irrégulière, et qui sera délaissée à nouveau. Dans la vie spirituelle, on ne cherche pas les records mais la fidélité dans les petites choses. 

    Ce petit guide a été rédigé par le  Père Antoine-Marie Claret (1807-1870) qui a fondé la Société Missionnaire des Fils du Cœur Immaculé de Marie. Il nous conduit dans la voie de l'oraison qui est avant tout un dialogue avec  Notre-Seigneur Jésus-Christ, comme un ami parle à un Ami. 

     

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  • Une initiation à la vie spirituelle (9)

    Sens du péché et action de grâces

    Si le dialogue avec Dieu est souvent interrompu et menacé, si les réalités terrestres et humaines ne peuvent s'y introduire et se muer en durable amour, il faut en chercher la raison, non pas du côté du Créateur, car il se communique et livre, sans compter, la surabondance de ses richesses, mais du côté de l'homme qui ne souhaite pas recevoir, parce qu'il ne veut ni obéir ni dépendre de la gratuité divine. 

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