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Psaume 58

Introduction au psaume :

Ils reviennent au soir...

 

 Par deux fois le refrain reparaît, lancinant.

On pense aux tentations du Seigneur, à cette obstination absurde du démon qui, vaincu sur un point, aussitôt éprouve sur un autre.

On pense à cet « esprit immonde » que Jésus nous montre revenant en force vers la maison d’où il a été délogé (Mathieu 12,43).

Le mal est inépuisable dans ses ressources. Il espère toujours pour ainsi dire. Les tentatives des ennemis de Dieu dans le monde ont quelque chose de dérisoire dans leur absurde répétition. Mais si l’âme n’est pas en garde, malheur à elle. À la fin, elle va se lasser, détendre son attention, et, à la faveur de cette absence, l’ennemi enfoncera sa pointe.

Il est bon que ces psaumes nous tiennent en éveil, que la prière ne chôme pas. Il faut prier toujours, prier et veiller sans cesse (Luc 21,36). Donc ne pas se lasser de redire à Dieu sa confiance, en gardant l’oreille attentive au grondement des chiens qui hurlent et reviennent chaque jour à la charge :

 

 

 

Délivre-moi de mes ennemis, mon Dieu ;

de mes agresseurs, protège-moi.

Délivre-moi des hommes criminels ;

des meurtriers, sauve-moi.

 

Voici qu'on me prépare une embuscade :

des puissants se jettent sur moi.

Je n'ai commis ni faute, ni péché, ni le mal, Seigneur,

pourtant ils accourent et s'installent.

 

Réveille-toi ! Viens à moi, regarde,

Seigneur, Dieu de l'univers, Dieu d'Israël :

[lève-toi et punis tous ces païens,

sans pitié pour tous ces traîtres de malheur !

 

         R /Le soir, ils reviennent : *

         comme des chiens, ils grondent,

            ils cernent la ville.

 

Les voici, l'écume à la bouche,

l'épée aux lèvres : « Qui donc entendrait ? »

Mais toi, Seigneur, tu t'en amuses,

tu te ris de tous ces païens.]

 

Auprès de toi, ma forteresse, je veille ;

[R] oui, mon rempart, c'est Dieu !

Le Dieu de mon amour vient à moi :

avec lui je défie mes adversaires.

 

[Ne les supprime pas, Seigneur,

de peur que mon peuple n'oublie !

Que ta puissance les terrasse et les disperse,

Seigneur, notre bouclier !

 

Ils pèchent dès qu'ils ouvrent la bouche ; +

qu'ils soient pris à leur orgueil

puisqu'ils mentent et qu'ils maudissent !

 

Dans ta colère, détruis-les ;

détruis-les, qu'ils disparaissent !

Alors on saura que Dieu règne en Jacob

et sur l'étendue de la terre.

 

         R / Le soir, ils reviennent : *

         comme des chiens, ils grondent,

            ils cernent la ville.

Ils vont en quête d'une proie, *

affamés, hurlant dans la nuit.]

 

Et moi, je chanterai ta force,

au matin j'acclamerai ton amour.

Tu as été pour moi un rempart,

un refuge au temps de ma détresse.

 

Je te fêterai, toi, ma forteresse :

[R] oui, mon rempart, c'est Dieu,

   le Dieu de mon amour.

 

Ces voix, c’est au-dedans de nous, bien souvent, qu’il faut tendre l’oreille pour les entendre…

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