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  • Psaume 56

    Introduction au psaume :

    En toi je cherche refuge

    Ce petit poème, tout plein cependant du rappel des dangers courus, des misères subies; conserve un ton aimable d'allégresse, inspiré évidemment par la protection très douce de Dieu, telle qu'elle s'exprime dès l'abord sous l'image des ailes où l'on s'abrite.

    L'image de cet abris très doux règne sur le psaume entier où ne manque pas cependant les appels au secours ; mais on sent l'abri tout proche, où l'on est sûr de pouvoir en tout temps retrouver la sécurité. 

    C'est un hommage au Dieu si bon et si proche, plus encore qu'un appel  à l'aide : 

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  • Psaume 55

    Introduction au psaume :

    En Dieu je me fie, je n'ai pas peur.

     

    " En Dieu, dont j'ai la promesse,

    En Dieu je me fie, je n'ai pas peur :

    Que peut contre moi un mortel ? "

    A deux reprises, le refrain vient débarrasser l'âme de tout ce qui l'accable, et balayer les craintes ou les plaintes qui lèvent sous le coup de la persécution, des épreuves. 

    Le mal a beau s'appesantir sur cette vie :

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  • 08 - Le Christ au baptême est révélé à Jean

       C'est à ce baptême de Jésus par Jean que nous font assister maintenant les trois synoptiques (Matthieu, Marc et Luc). Cet acte est le point culminant de la carrière du Précurseur et le trait inaugural de celle du Messie. C'est déjà, au seuil même de la vie publique un des moments les plus élevés du mystère.  

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  • Psaume 54

    Introduction au psaume :

    Toi, mon ami !

    Jésus a laissé voir à quel point lui avait été cruelle la blessure faite par l'un des siens qui le trahit, " celui qui mettait la main au plat avec lui ", l'un de ceux qui " l'avaient accompagné depuis le commencement " (Ac 1,21).

    Tout cela, tout cet amour et toute cette douleur, est contenu dans le simple mot dont Jésus accueille Judas au jardin des Oliviers : " Toi, mon ami, pour faire cela ! (Mt 26,50).

    A quoi fait écho non seulement le tragique destin du traître, mais le mot terrible du Seigneur rapporté dans l'évangile de Marc  : " Mieux vaudrait pour cet homme n'être pas né " (Mc 14,21). 

    Ce psaume est celui de la trahison des amis, celle que Paul a connue (2 Cor 11,26), celle qui éprouve toujours si profondément. Elle engendre les plus terribles détresses.

    Elle fait voir le monde comme un chaos : 

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  • Psaume 53

    Introduction au psaume :

    Le Seigneur est l'allié de mon âme.

    Nous avons besoin de pouvoir disposer en grand nombre de telles prières, simples, monotones peut-être, mais comme la vie, comme les épreuves dont la vie est semée. 

    Le cœur a besoin de s'exprimer. Le mal resserre. On se replie et peu à peu le mal empire, l'inflammation arrive.  Et il faut que le cœur s'exprime dans le sens de Dieu par une prière, par une prière dont Dieu autant que possible ait orienté lui-même le cours. 

    Lorsque ces mots ont servi à porter une épreuve et à la surmonter, on commence à les aimer, ils commencent à faire corps avec nous. 

    Il faut qu'ils soient facilement à portée, qu'ils ouvrent aussitôt au mal de l'âme une issue vers Dieu. 

    D'autant plus qu'on découvre peu à peu à ces mots une beauté secrète d'abord inaperçue : ces orgueilleux qui " se soucient peu de Dieu  " ; Dieu qui se fait " l'allié de notre âme " dans son combat…

    Oui, vraiment, malgré leur simplicité, ce sont là des paroles de salut : 

     

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  • Prier avec le P. Guardini : 39e jour

    La prière personnelle et la prière liturgique

    La prière personnelle ne constitue pas toute la prière chrétienne ; c'est pourquoi nous voudrions consacrer quelques lignes à l'ensemble des articulations de la vie de prière. 

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  • Psaume 52

    Introduction au psaume :

    "Il n'y a pas de Dieu !"

    Cette dénégation brutale résonne comme un coup de massue asséné sur les derniers fondements de l'édifice d'une vie. 

    C'est, en effet, au plus profond d'une vie que la foi en Dieu est fixée, comme la pierre d'assise où toutes les autres pierres, finalement, viennent chercher appui. C'est l'équilibre total qui se trouve menacé quand cette pierre fondamentale est ébranlée. 

    Et cependant le monde va de telle sorte que l'athée y trouve une sorte de complicité. C'est la foi, la foi seule qui permet de faire face lorsque tout le cours des événements semble donner raison à l'impie, lorsque le fidèle éprouve avec une sorte de terreur qu'il est seul : 

     

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