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  • 01. Des faits et des témoignages

    Plusieurs déjà ont mis la main à la rédaction du récit de ces événements qui se sont accomplis parmi nous. Ils l'ont fait d'après ce que nous ont transmis ceux qui, dès le commencement, ont vu de leurs propres yeux, et ensuite sont devenus les ministres de la Parole. A cause de cela, il m'a semblé que je pouvais, moi aussi, puisque je me suis, depuis longtemps, minutieusement informé de toutes choses, en écrire pour toi, excellent Théophile, un récit bien ordonné, qui te permette de discerner la solidité des enseignements dans lesquels tu as été catéchisé. [Luc 1,1-4]

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  • Prier avec le P. Guardini : 30e jour

    Méthode et progrès de l'oraison. Comment faut-il s'y prendre pour bien faire oraison ? La préparation est primordiale et décisive. Il y a la préparation éloignée et la préparation immédiate. 

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  • Prier avec le P Guardini : 29e jour

    Le caractère propre de l'oraison. Toute prière doit être "intérieure" si elle ne veut pas être  du simple verbiage. Mais nous voulons parler ici d'une manière de prier qui s'efforce de quitter la parole pour tendre au silence. 

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  • Prier avec le P. Guardini : 28e jour

    La prière de répétition

    Dans la prière orale l'homme dit à Dieu ce qu'il pense ; c'est elle que concerne l'avertissement du Sermon sur la Montagne : " Lorsque vous priez, ne multipliez pas les paroles comme font les païens qui s'imaginent devoir être exaucés à force de paroles." (Jn 6,7). 

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  • Psaume 19

    Introduction au psaume : 

    Seigneur, donne au roi la victoire

    En priant pour son roi, jadis, le peuple de Dieu portait vers le Seigneur une prière qui ne doit jamais s'éteindre dans le cœur des hommes. 

    Aujourd'hui comme alors, en effet, ceux qui ont reçu de Dieu la charge du bien commun, la lourde responsabilité des autres, ont le droit qu'on prie pour eux : c'est la volonté du Seigneur, c'est l'intérêt de tous (Hébr. 13,7 et 18)

    Par la bouche du Christ-Roi ont passé des paroles de supplication pour tous ceux qu'il allait choisir (Luc 6,12), ou qu'il laissait (Luc 22,32) messagers de sa Parole, chefs et gardiens de son troupeau, pasteurs capables de faire front au loup, malgré leur infirmité...

    La victoire de ces combattants ne peut être que celle de Dieu. Le royaume au service duquel ils reçoivent mission ne peut être que le Royaume de justice et d'amour, celui qui se conquiert au prix des violents combats de la Croix (Math. 11,12)

    On ne peut dire que dans cet esprit la prière pour les chefs, mais on ne doit pas refuser de la dire. L'Eglise en a besoin. 

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  • Psaume 18

    Introduction au psaume :

    Les cieux chantent la gloire de Dieu

    "Le ciel étoilé au-dessus de ma tête, la loi morale au fondement de mon cœur " : c'étaient les deux objets permanents de la contemplation admirative du philosophe Kant. 

    Ce sont aussi les deux termes de la contemplation de la foi. Mais devenus ici louange et supplication ; gloire rendue à Dieu et appel à sa grâce. 

    L'âme contemple avec ravissement le ciel immense qui domine notre terre et dont le silencieux mouvement règle avec sûreté le rythme de nos jours : immense concert où tout s'ordonne sans heurt et sans bruit. 

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  • Prier avec le P. Guardini : 27e jour

    Le langage de la prière

    Prier signifie avoir commerce avec Dieu ; or la parole est le commencement de toute relation : sa racine est le mouvement intérieur du cœur. Celui-ci peut ainsi s'exprimer par les jeux de physionomie, les gestes de la main, ou l'attitude du corps entier ; mais cela est encore un langage muet et, au fond, indéterminé. La parole seule lui permet de s'exprimer avec clarté et fermeté. L'homme se révèle et s'engage par la parole ; on peut donc dire, avec quelque raison, que prier, c'est parler à Dieu. 

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  • Psaume 17

    Introduction au psaume :

    Il me sauva, car il m'aimait

    Toute prière d'homme est en même temps tournée vers le passé et vers l'avenir. Car le présent est toujours chargé à la fois de bienfaits dont il faut remercier, et de souffrances ou de menaces pour lesquelles il faut supplier. L'adoration humaine se nourrit de gratitude et de demande, de confiance pour le futur fondée sur l'expérience du passé. 

    Libre à ceux qui n'ont pas souffert de ne trouver que peu de goût à l'évocation de l'angoisse humaine ! Libre à ceux qui n'ont pas de cœur, ou qui s'obstinent à s'aveugler, de refuser de prêter leur âme aux accents qui montent de partout, des peuples lointains écrasés sans pitié, des misérables tout proches qui n'ont même pas de voix. 

    Nous savons ce que c'est que de souffrir. 

    Nous communions donc à toutes les souffrances comme Jésus l'a fait : 

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  • Psaume 16

    Introduction au psaume :

    A l'ombre de tes ailes

    " Que de fois j'ai voulu rassembler tes enfants comme la poule rassemble sa couvée sous ses ailes !" (Math. 23,37)

    La douce image sous laquelle le Seigneur révèle la tristesse de son cœur, auquel Jérusalem s'est fermée, donne le ton de cette prière. 

    Ce ton s'élève, pour finir, jusqu'à une terrible malédiction qui ne doit pas nous tromper : c'est la terrible "colère de l'Agneau" devant laquelle l'Apocalypse voit les méchants s'enfuir avec des cris de terreur (Apoc. 6,15-16), et dont le même passage d’Évangile recueille lui-même l'écho : " Vous n'avez pas voulu ! Eh bien, votre maison va vous être laissée déserte !"

    Mais il faut que dans le monde les cœurs droits puissent parler à Dieu humblement la langue de leur bonne volonté. Il faut qu'ils puissent se sentir aimés, eux qui essaient d'être fidèles. Il faut qu'ils puissent sans fausse humilité se blottir contre leur Dieu...

    Il y a des âmes saintes, il y a en grand nombre des âmes de bonne volonté. Rejoignons-les près du Christ qui nous rassemble :   

     

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  • Prier avec le P. Guardini : 26e jour

    La prière à Jésus-Christ

    Lorsque nous essayons de parler de cette prière, il semble que le plus naturel soit de commencer par celle qui s'adresse au Père. Mais ce serait une erreur; car on pourrait nous soupçonner de ne pas savoir qui est le Père dont il s'agit ici, car le Père est "mystère ". Il n'est pas seulement le Tout-Puissant, celui dont la Providence embrasse toutes choses, dont parlent les différentes religions.  

     

     

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  • Psaume 14

    Introduction au psaume :

    Seigneur, qui sera reçu...?

    Faite de mots tout simples, tout prêts à prendre place dans notre mémoire, pour incorporer à notre prière et exprimer dans le langage de Dieu devenu le nôtre tout ce qui est la vérité de notre destin, cette courte prière pose la question que se pose tout homme attentif à son salut : 

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  • Psaume 13

    Introduction au psaume :

    "Il n'y a pas de Dieu !"

    Cette dénégation brutale résonne comme un coup de massue asséné sur les derniers fondements de l'édifice d'une vie. 

    C'est, en effet, au plus profond d'une vie que la foi en Dieu est fixée, comme la pierre d'assise où toutes les autres pierres, finalement, viennent chercher appui. C'est l'équilibre total qui se trouve menacé quand cette pierre fondamentale est ébranlée. 

    Et cependant le monde va de telle sorte que l'athée y trouve une sorte de complicité. C'est la foi, la foi seule qui permet de faire face lorsque tout le cours des événements semble donner raison à l'impie, lorsque le fidèle éprouve avec une sorte de terreur qu'il est seul : 

     

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  • Psaume 12

    Introduction au psaume :

    Jusques à quand, Seigneur ?

    On ne dira jamais assez que la prière n'est pas la répétition imposée et servile de sentiments tout faits, mais l'ouverture sincère d'un cœur à son Dieu.

    Les sentiments d'une âme sont ce qu'ils sont, et ce qu'ils peuvent. Les hommes et les femmes qui viennent à la rencontre du Seigneur dans l'Evangile sont des malheureux qui ont le regret de leurs fautes, ou de pauvres gens plus ou moins éprouvés dans leur chair. Ce qu'ils apportent, c'est avant tout une misère. 

    Le cœur humain connaît la lassitude. L'épreuve est longue. Les forces manquent. " Jusques à quand faudra t-il porter ce poids de misère ? " Beaucoup finissent par en mourir, ou même par franchir volontairement les portes de la mort. 

    Si, au lieu de se le dire, ils l'avaient dit à Dieu ! 

    Nous avons besoin de cette prière que Dieu lui-même met sur nos lèvres et qui nous permet de rejoindre dans leur peine et d'appeler à la communion de notre espoir tant de pauvres âmes en ce pauvre monde :

     

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  • Psaume 11

    Introduction au psaume :

    C'en est fait de la droiture

    La pureté du cœur est fondamentalement, pour le chrétien, l'amour du vrai, le culte et le respect du vrai. C'est là que tout prend racine. C'est par là que tout peut se perdre. 

    Vérité, loyauté,droiture, ce sont les "armes de lumière" (Rom 13,12) que le chrétien ne peut pas accepter d'échanger contre d'autres armes : " Ce qui ne procède pas d'une conviction est péché " (Rom 14,23).

    Hélas ! la victoire de la loyauté est une victoire difficile, une victoire à longue échéance. Elle ne permet pas les succès humains. Tandis que le mensonge et la déloyauté sont aux mains des pécheurs des armes faciles, perfides : elles se retourneront toujours contre celui qui s'en sert, mais elles ont d'abord frappé. 

    Et c'est pourquoi le mensonge est si largement l'instrument préféré du monde : 

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  • Psaume 10

    Introduction au psaume :

    Dieu regarde

    Dans la vie de chacun, comme dans la vie de l'Eglise, il y a des heures d'extrême détresse. 

    Tout nous crie que "tout est perdu". 

    De toutes parts les voix s'élèvent dans un affreux tumulte, des voix de panique qui crie : "Sauve qui peut !" Elles montrent l'ennemi tapi dans l'ombre et qui vise au cœur.  Fuir, fuir au plus vite, il n'y a pas d'autre espoir, et moins que tout peut nous servir une bonne conscience.

    Quel contraste entre l'atmosphère de branle-bas tragique créée par ces voix du désespoir et l'admirable paix qui émane d'en haut pour le cœur droit. On dirait le Christ se dressant dans la barque devenue le jouet des flots et où les apôtres crient : " Nous sommes perdus !" (Marc 4,38)

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