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amour de dieu

  • Prier avec le P. Guardini : 20e jour

    La nature de Dieu est inépuisable. A l'esprit contemplatif et à l'expérience religieuse vivante se révèlent toujours de nouveaux aspects auxquels le cœur de l'homme peut répondre ; ainsi parler de Dieu, c'est presque déjà parler de la prière. Cependant il nous est impossible d'épuiser le sujet dans cette "initiation" ; nous ne considérerons qu'une série d'attributs de Dieu : à savoir que Dieu est puissant et riche, prompt à donner son aide, généreux ; qu'il se soucie de l'homme, qu'il l'estime et qu'il l'aime. Vers cet aspect de la nature divine est orienté un des mouvements fondamentaux de la prière : la demande et l'action de grâce. 

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  • Celui qui me suit (5)

    C‘est parce que notre cœur est dépourvu d’attente que les puits de solitude dont sont parsemées nos journées nous refusent l’eau vive dont ils débordent.

    Nous avons la superstition du temps.

    Si notre amour demande du temps, l’amour de Dieu se joue des heures et une âme disponible peut être bouleversée par lui en un instant.

    «  Je te conduirai dans la solitude et je parlerai à ton cœur. »

    Si nos solitudes sont pour nous mauvaises adductrices de la Parole, c’est que notre cœur est absent.  

    Il n’y a pas de solitude sans le silence. Le silence, c’est quelquefois se taire, mais le silence, c’est toujours écouter.

    Une absence de bruit qui serait vide de notre attention à la  Parole de Dieu ne serait pas du silence. Une  journée pleine de bruits et pleine de voix peut être une  journée de silence si le bruit devient pour nous écho de la présence de Dieu.

    Quand nous parlons de nous-mêmes et par nous-mêmes, nous sortons du silence. Quand nous répétons avec nos lèvres les suggestions intimes de la parole de Dieu au fond de nous, nous laissons le silence intact.  Le silence n’aime pas la profusion des mots.

    (…)

    Le silence est charité et vérité

    Il répond à celui qui lui demande quelque chose, mais il ne donne que des mots chargés de vie (…)

    On ne peut se donner quand on s’est gaspillé. Les paroles vaines dont nous habillons nos pensées sont un constant gaspillage de nous-mêmes.

     

     

    Madeleine Delbrel – « Nous autres, gens des rues » Seuil 1966