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vigiles

  • Psaume 6

    Introduction au psaume :

    Je n'en peux plus

    Le bord  de l'abîme. L'ennemi nous pousse.  Nos passions nous affolent : c'est le vertige, celui des sens, celui de l'orgueil. C'est l'extrême détresse  encore un pas et c'est fini. Dieu peut-il encore avoir pitié ? Non, il n'est pas possible que Dieu achève ce que le mal a commencé. Il nous laisse la grâce de la prière. Celui qui simplement n'en peut plus est perdu : celui qui dit à Dieu qu'il n'en peut plus est sauvé.

    On pense à Jésus à l'agonie.

    On pense à tant d'hommes faibles dans ce monde pourri ; à tant d' hommes de bonne volonté chez qui la foi et la vertu ne tiennent qu'à un fil. S'ils pouvaient, s'ils savaient prier !  Nous prions pour eux, nous prions en leur nom.

    Quelle douceur bouleversante, quelle ardente espérance peuvent porter ces strophes, quand un chrétien les dit pour celui qui va couler, pour tant d'hommes à chaque instant au bout de leurs forces.

    Leur angoisse est la nôtre.

    Notre espérance sera la leur dans le Christ qui unit et qui sauve.

                                              

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  • psaume 3

    Introduction au psaume :

    Qu'ils sont nombreux Seigneur, mes ennemis !

    La vie de l'homme qui veut être fidèle à Dieu est une vie difficile. Au dehors : les assauts du mal, les mille formes de la tentation, de la séduction ; les railleries sarcastiques ou bien la lente insinuation des bonheurs faciles et défendus. Au-dedans : la complicité des passions toutes prêtes à donner raison de l'intérieur aux voix du dehors.

    On entend, en écho, dans ces courtes strophes, les ricanements qui montaient aux oreilles du Christ en croix : " Que Dieu le sauve donc, puisqu'il l'aime" (Mt 27,43), et, de plus près encore, le blasphème du larron impénitent : " N'es-tu pas le Messie ? Sauve-toi toi-même et nous aussi" (Luc 23,39)

    Puis la prière du bon larron : "Souviens-toi de moi quand tu seras dans ton royaume !" (Lc 23,42)

    Ce dialogue est celui de toute existence et de chaque instant. Et c'est pourquoi sous tant de formes on le retrouve à travers les Psaumes.

    Ce dialogue ne peut pas ne pas se fermer sur un cri d'espérance. L'ennemi ne désarme pas, il est légion, il nous investit de toutes parts, mais Dieu est avec nous, et Dieu est le plus fort.

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  • Psaume 2

     Introduction au psaume  :

    "Tu es mon fils"

    Il n'est plus possible de redire ce psaume sans lui donner cette plénitude qu'il a prise à l'heure où se déchaînait, autour du Seigneur Jésus et des siens, la fureur des hommes. 

    Ce déchaînement durera autant que le monde. 

    A chaque fois qu'il éclatera plus violent et semblera devoir tout emporter, il sera bon de retrouver le calme tranquille de la Parole souveraine retentissant par-dessus l'orage et lui imposant silence, comme Jésus sur le lac apaisait les flots et le vent. 

    Le ton assuré de la Parole divine, mille fois victorieuse à travers les siècles de la puissance des hommes, doit apporter aux âmes la paix souveraine dont ils ont besoin :

    "Que craignez-vous, hommes de peu de foi ?" (Mt 8,26)

    "C'est moi, ne craignez rien" (Jn 6,20)

    Où sont les ennemis du Christ qui emplissaient hier encore la terre de leurs cris ? Où seront demain ceux d'aujourd'hui ? Le Christ demeure.

    Les maîtres du monde se déchaînent ; leurs cris frappent nos oreilles, blessent nos cœurs aujourd'hui :

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