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ancien testament

  • Chemin vers Pâques (8)

    [27] (suite du post précédent)

    L'impossiblité, pour l'homme, de se sauver par lui-même ne tient pas seulement à la sublimité de sa vocation. Elle [28] tient aussi à la misère de sa condition. Car, dans le monde présent, l'homme se trouve dans une condition de péché. Créature, l'homme était incapable de réaliser par lui-même ce pour quoi il avait été fait : devenir Dieu ; il aurait pu, pourtant choisir Dieu, orienter sa vie vers Lui, et recevoir ainsi de Dieu son accomplissement et son salut. Pécheur, il s'est rendu incapable même de ce choix ; incapacité relative, bien sûr, car le péché n'a pas détruit sa liberté : il l'a pourtant asservie, et l'homme est, par lui-même, impuissant à se libérer  de l'esclavage où il s'est enfermé.

    La condition de péché est une condition d'esclavage. Et, de ce côté, le salut sera une libération. Mais Dieu seul pourra opérer cette libération. Pour mieux le voir, pourtant, il faut essayer de saisir ce qu'est cet esclavage, et d'abord ce qu'est, en son fond, le péché lui-même.

    Mais le péché, et la condition qui en résulte, est un mystère : un mystère comme Dieu lui-même ; car c'est à Dieu que le péché s'oppose, c'est de Lui qu'il éloigne l'homme, et ce n'est [29] que par rapport à Lui qu'il éloigne l'homme, et ce n'est que par rapport à Lui que l'on peut en juger ; un mystère comme l'homme, aussi, car c'est à l'image de Dieu que l'homme est créé et c'est lui que le péché défigure, vicie, tue. Et le péché est d'autant plus mystérieux  pour nous que nous sommes pécheurs et enfermés dans un monde où tout est contaminé par le péché, et que c'est le propre du péché d'aveugler l'homme sur Dieu, sur lui-même et très spécialement sur son propre état de pécheur.

    C'est dans l'Histoire, on le sait, que Dieu a révélé le mystère du péché, en même temps que celui du salut : l'Histoire du salut s'inscrit tout entière sur un fond d'histoire du péché qui commence aux origines avec la faute du premier homme et, en passant par la mise à mort du Fils de Dieu, récapitulation et comble de tous les péchés, atteint aux derniers temps, aux temps de l'apostasie et de l'Antichrist, et se perpétue sans fin dans l'enfer. Et l'Ancien Testament, histoire du peuple à la nuque raide sous le régime de la Loi, a très spécialement pour but de faire prendre conscience à l'homme de sa condition de pécheur, même si, comme pour les autres dimensions du Mystère du salut, la révélation du péché ne s'accomplit que dans le Nouveau Testament.

     

                                                       A suivre...

     

    Claude Richard - Il est notre Pâque - Cerf , 1980  

    Claude Richard a été abbé de l'abbaye cistercienne Notre-Dame de Timadeuc, près de Rohan.

  • Héritier de la Bible (8)

    (suite et fin)

    92

    Nier l'autre en soi-même, c'est la mort pour lui et pour soi. Les chrétiens doivent donc reconnaître qu'ils ne portent pas seulement en eux le juif de l'esprit, mais le juif de la chair. Les reconnaissant tous les deux, ils les reconnaîtront mieux comme inséparables. Ceci veut dire que se reconnaître lié à l'Ancien Testament même charnel, ce n'est pas cultiver cette fixité qu'on attribue à la chair, ce n'est pas  mettre  l'absolu dans les formes visibles, comme on le faisait si durement chez soi tout en reprochant aux juifs d'en être restés là. Il n'y a pas fixité, il y a histoire, il y a tremblement. Le tremblement signifie que personne ne peut joindre les deux bouts en soi-même par ses propres forces. Sans doute, la communauté chrétienne osera dire que l'élément juif spirituel et l'élément juif charnel vivent en son milieu. Elle ne veut pas les séparer, cette séparation étant mortelle. Mais elle osera reconnaître qu'elle ne sait pas non plus tout à fait les unir. Pour se séparer complètement de l'allégorie, il faudrait ou bien revenir à la rupture qui supprimerait notre commencement, ou atteindre la fin de l'histoire. Or nous avons à témoigner que cette fin est présente sans être atteinte.
    Nous ne pouvons pas tout rejoindre en nous-mêmes : ce ne serait pas un signe de vie si nous pensions l'avoir fait. On pourrait mourir de cette illusion, mais on peut mourir, aussi, de chercher l'unité par l'expulsion. L'élément juif est vital pour le chrétien, mais comment le définir ? Quand on veut l'expulser, c'est alors qu'on le réduit à l'un de ses pôles. On tracera, par exemple, l'image exclusive d'un Israël 93 rivé à sa loi et à sa terre. Mais, par une rétribution ironique dont nous avons observé le principe, le constructeur de cette image se construira lui-même sous les traits d'une figure nouvelle qui remplace l'antique figure du « juif errant », celle du chrétien errant. Et voici le " chrétien errant » en face d'une figure également nouvelle, celle du " juif habitant", à la fois sa terre et sa loi ! La figure de l'errance n'est pas honteuse : errants, tous les chrétiens le sont, voyageurs à travers les frontières que la parole et le livre traversent. Ils le sont seulement un peu plus depuis quelque temps. Depuis que les juifs le sont moins. Cette errance leur vaut beaucoup de sarcasmes et de reproches, de la part de ceux qui ne veulent pas que les figures de ce monde passent... Ils sont scandalisés que le chrétien, connu sous la figure de gardien du foyer et de la cité, revête l'habit de l'étranger... Mais les chrétiens ne peuvent pas se complaire dans cette figure nouvelle, pas plus que dans la précédente. L'appel de l' Un veut qu'ils soient errants et habitants, sans que la différence puisse prendre fin, tant que l'histoire dure. Et, pour l'essentiel, il n'est pas toujours en leur pouvoir de déterminer quelles figures ils doivent traverser et habiter.
    Mieux comprendre et mieux accepter ce paradoxe conduira les chrétiens à une relation nouvelle avec les juifs. Ayant déjà pris quelque distance vis-à-vis des évidences, nous sommes préparés aux surprises d'un monde qui se réoriente. S'acceptant lui-même selon une double dimension, 94 puisque c'est Dieu qui est Un, non pas l'homme, le chrétien sera prêt à reconnaître la double dimension du juif, lui aussi errant et universel. Il verra le juif comme lui-même et lui reconnaîtra enfin la qualité d'être, lui aussi, particulier et universel.
    Mais ce « comme lui-même » ne peut-il pas inquiéter encore ? Sans vouloir ni savoir franchir la porte de nouvelles énigmes, je répondrai que « comme lui-même » ne signifie aucune soudure, à moins d'entendre en un sens fusionnel le commandement d'aimer le prochain « comme soi-même ». La différence vraie est maintenue entre nous deux, parce qu'elle est reconnue à l'intérieur de chacun. C'est la condition. Cette différence est aussi distance, qui n'empêche pas de marcher vers le même terme. Nous entendons l'appel de l'Un, mais nous marchons « au pas du troupeau », comme dit le Livre de la Genèse (33,14). De ce livre des héritages, la communauté chrétienne, mais aussi le peuple juif, ont toujours fait une lecture allégorique. Cette lecture pourrait se renouveler si chacun voyait les deux jumeaux en soi-même. Me croyant « un » héritier, je ne peux pas faire autrement que  déposer dans l'espace qui s'ouvre entre nous ma propre lecture du livre. Elle se résume ainsi : la distance qui sépare chaque humain d'avec lui-même n'est franchie qu' avec le secours d'un autre humain. C'est ainsi que Dieu veut être rencontré. Car Dieu seul est Un.  Pourtant il est aussi unifiant, par des voies que lui seul choisit.

    Paul Beauchamp, Testament biblique, Ed. Bayard 2001. ISBN 2-227-47034-8

  • Héritier de la Bible (3)

    suite

    79. Mais beaucoup, parmi les chrétiens, parmi les juifs, ou parmi les autres, sont exposés à la tentation de penser qu'il serait plus commode pour les églises de reconnaître exclusivement le Nouveau Testament comme le livre sacré. Périodiquement, des voix, plus ou moins articulées, les y exhortent. On oublie seulement que les avantages espérés seraient illusoires, tellement le Nouveau Testament lui-même, dans toutes ses parties, est rempli de la Loi, des Prophètes et des Psaumes dans leur lettre et, selon nous, dans leur esprit.

    Marcion, celui qui, au IIe siècle, voulu couper le Nouveau Testament de l'Ancien, s'en aperçut bien : il dut ensuite mutiler le Nouveau lui-même. Il n'est pas question de nier les distances et, dans certains cas essentiels, les 80 ruptures que le Nouveau Testament manifeste avec la Loi mosaïque. Mais l'important est qu'elles ne proviennent pas (même, ou surtout, quand elles sont très radicales) du désir d'adoucir cette Loi, ou de l'accommoder à de nouvelles préférences subjectives. Elles s'enracinent dans une affirmation qui porte sur les événements de l'histoire sacrée tels que, estime-t-on, ils viennent de se produire. Mon propos n'est pas ici de justifier cette affirmation mais seulement, pour cette rencontre, de la clarifier et de la situer : la prophétie, en étant déclarée close dans les apocalypses, était élevée au même niveau d'autorité que la Loi. Dans cette perspective, la première génération des disciples de Jésus professait que les événements annoncés au Livre de Daniel, entre autres prophètes, étaient déjà commencés. De ces événements, phase ultime de l'histoire, la durée restait cachée, mais une phase nouvelle était ouverte par Dieu dans le coeur de l'histoire. Aucune autre base ne pouvait être donnée à des nouveautés que l'on voulait proportionnelles à cette phase.

    Cela explique pourquoi cette  génération estima ne pas déroger aux règles de l'héritage, c'est-à-dire au principe de l'interprétation biblique : à événement radical et nouveau, lecture radicale et nouvelle. Tous n'en tirèrent pas les mêmes conséquences immédiates dans la pratique de la Loi, mais tous appréciaient pareillement la radicalité de l'événement : Dieu, le Dieu d'Israël et de toutes les Nations, avait « marqué de son sceau » (Jn 6,27) « le premier-né d'entre les morts » (col 1,18). Mais, si grande que fût la nouveauté, elle ne fut pas soustraite à l'épreuve de la lecture. Cette lecture était-elle indispensable ? Plutôt que lecture nouvelle, pourquoi pas la solution beaucoup plus 81 simple, aujourd'hui encore rêvée ou essayée par beaucoup, d'une nouveauté sans lecture ? Pareille solution fut refusée alors, et refusée ensuite de siècle en siècle, bien que constamment proposée. Depuis le mouvement premier de naissance de la foi chrétienne, les nouveaux croyants se constituaient ainsi en héritiers de la Bible, du premier Testament.

    Aussi longtemps que ces nouveaux croyants provinrent de la souche du peuple juif, ce besoin de légitimation pourra paraître naturel. Il l'est jusqu'à un certain point seulement. Car rien n'oblige des hommes qui annoncent une nouveauté à l'appuyer sur leurs convictions antérieures. Quand Pascal définit la religion chrétienne comme « fondée sur une religion précédente », il prétend à juste titre mettre le doigt sur une caractéristique étonnante. Observons que, malgré les liens que les croyants de l'islam se reconnaissent envers la paternité d'Abraham et malgré leur respect pour Jésus, le livre du Coran ne renvoie pas les croyants à la lecture des deux livres précédents, et ne cherche pas  ses preuves dans leur lettre. Il est vrai que le prophète fondateur n'était né ni juif ni chrétien... Les liens des deux Testaments sont beaucoup plus étroits.
    Mais ils auraient pu se relâcher ou se rompre après que la communauté de souche juive eut disparu. Les chrétiens issus de la gentilité ne manquaient pas de raisons de se détacher des Ecritures juives, qu'ils appelèrent « Ancien Testament ». Mais c'eût été rompre avec la chaîne qui les reliait 82 au témoignage du Nouveau Testament lui-même, alors constitué en Ecritures et dont toutes les parties (y compris saint Jean, quoi qu'on ait pu dire) s'articulent sur une lecture de l' Ancien. En effet, c'est le témoignage d'un groupe d'hommes d'Israël comme tels qui, en substance, a constitué le livre du Nouveau Testament. Il n'est même pas sûr que Luc, auteur de l'Évangile et les Actes, fasse  exception : s'il ne vient pas d'Israël, peut-être avait-il connu et connu à fond le message d'Israël, avant même de connaître les disciples de Jésus : ce fut l'itinéraire de beaucoup de Grecs.

     À ce même Luc, intermédiaire né, il revenait de nous raconter le passage qui est allé du Jésus de Palestine à la première Eglise de ses disciples juifs, pour s'achever à Rome. Mais ni lui ni, malheureusement, personne n'a vraiment raconté la disparition, le naufrage du groupe de ceux qui tenaient à Jésus par les liens de leur peuple en même temps que par la foi nouvelle, groupe symbolisé par la figure des douze  apôtres, selon le chiffre des douze tribus. Que resta-t-il des témoins juifs qui proclamèrent que Jésus était le Messie ? Je viens de le dire, le livre du Nouveau Testament est leur manière de rester avec nous chrétiens. Étrange fonction du livre, de parler pour les morts ! Car cela même peut faire oublier qu'ils sont morts, servir à dissimuler leur disparition. Il est extraordinaire que ce deuil ait pu resurgir de l'obscurité ou la conscience le tenait, en partie sous l'influence d'autres deuils : le deuil des morts d'Israël a pu conduire les chrétiens à mieux percevoir la lettre de leur nouveau testament comme le monument d'un groupe juif absent, et à voir dans cette absence un deuil. Ils interrogent leur livre dans cet esprit, pour y entendre la manière dont 83 il nous fut parlé de Jésus par des juifs, et des savants juifs se sont adonnés, de leur côté, à la même enquête.

     
    Dans tout le dossier qui s'ouvre ainsi, je relèverai un seul point, d'ailleurs très rapidement, et je le choisirai dans saint Luc, puisque j'en ai déjà parlé. On sait que la sensibilité catholique, sans en avoir l'exclusive, s'est toujours beaucoup attardée sur l'oeuvre entière de Luc et notamment sur son début. C'est là surtout qu'elle trouve la justification de l'honneur qu'elle rend à la mère de Jésus. Tout le monde connaît cette tendance, même si les textes dont elle part sont parfois négligés de ceux qui la suivent. Or ces chapitres de "l'Évangile de l'enfance" qui racontent les commencements familiaux de Jésus et du Baptiste s'explique au mieux s'ils proviennent (sans doute par des intermédiaires) des milieux chrétiens restés les plus proches à tous égards de leurs propres origines juives. On discerne cette source non seulement à la nature de souvenirs dont l'authenticité peut être débattue, mais, ce qui nous intéresse davantage ici, à l'intention, à la visée du texte. L'évangéliste Luc fait parler la mère de Jésus en termes si clairs que, paradoxalement, elle n'a pas été bien entendue des chrétiens. Dieu s'est souvenu, dit-elle, « de la promesse faite à nos pères, en faveur d'Abraham et de sa descendance à jamais ». L'iconographie la plus traditionnelle était pourtant fidèle à ces paroles du Magnificat en disposant autour de la mère de Jésus les figures d'Israël, patriarches, rois, prophètes. Ceci reste visible en fresques, vitraux, bas-reliefs, jusqu'à la fin du Moyen Âge. Il semble qu'ensuite cet entourage biblique apparaisse moins, dans les monuments comme dans les esprits.

     

    A suivre...

    Paul Beauchamp, Testament biblique, Bayard 2001. ISBN 2-227-47034-8

  • Prier les Psaumes (6) : Jésus priait les psaumes

    88. (suite)

    Prier un psaume ne peut se faire que dans l'Esprit. Aussi la signification de chaque psaume dépend-elle de l' Esprit dans lequel il est lu ou prié. Comme toute parole de Dieu, chaque psaume a sa vie propre. Il commence comme une petite semence, il germe, il grandit et s'épanouit. En soi, son avenir est illimité. Dans l'Ancien Testament, le psaume ne chantait qu'une ébauche du Royaume de Dieu. Avec les mots du même psaume, Jésus parle du Royaume déjà présent dans sa personne. Et l'Esprit Saint l'utilise encore aujourd'hui dans l'Eglise pour soutenir son attente. La Parole ne sera épuisée que lorsque Dieu sera tout en tous.

    Le psaume est ainsi en relation étroite avec l'histoire du Salut, depuis le premier Adam, dans la venue de Jésus, second Adam, jusqu'à son retour à la fin des temps. Parce que la Parole est inspirée par le Pneuma de Dieu, elle peut, en cours de route, signifier toujours mieux la réalité croissante du Peuple de Dieu. Au rythme de l'Esprit, chaque Parole grandit corrélativement 89 à l'histoire du salut qui progresse. 

    Cela s'est fait pour la première fois, une "fois"  décisive et définitive, lorsque Jésus priait les psaumes. Le  même processus se prolonge chaque jour dans le croyant qui accueille en lui la Parole  et la chante à nouveau par le moyen du psaume. Pour celui qui ne vit pas, ou ne vit que trop peu de Jésus et de l'Esprit, le psaume est mort et appartient à l'Ancien Testament. Celui-là ne peut pénétrer au-delà de la lettre, grossière et humaine. Mais pour celui qui vit de l'Esprit communiqué par Jésus, le psaume est lui aussi vivant. Avec celui qui grandit dans ce même Esprit, le psaume grandit lui aussi. Pour celui-là des perspectives  toujours nouvelles montent à l'horizon de la Parole. Les limites se distendent  et craquent. Jésus et son Royaume sont déjà près de lui.  

    Il ne faut donc pas craindre de s'habituer jamais aux psaumes. Ils ne peuvent susciter aucun ennui, à condition que l'on grandisse au rythme de leur dynamisme interne, avec l'Esprit qui les inspire et les garde vivants. Cela suppose qu'on s'ouvre de plus en plus à l'Esprit et qu'on se livre à Lui. De même que l'homme extérieur en nous diminue de jour en jour, tandis que l'homme intérieur grandit, ainsi la lettre du psaume s'efface pour nous, comme une écorce devenue superflue, tandis que sa teneur en Pneuma, sa force spirituelle est toujours plus clairement ressentie. Ces deux développements sont corrélatifs. L'un dépend de l'autre  et réagit sur l'autre. Celui qui vit selon la chair et en qui les œuvres de la chair tuent l'Esprit, ne retrouve dans le psaume que la chair et demeure enfermé dans la lettre de sa parole humaine. Celui qui vit dans l'Esprit, retrouve aussi l'Esprit dans les psaumes, sans contrainte ni effort, loin de l'acrobatie artificielle de certaines applications subtiles.

                                                                              A suivre...

     

    André Louf - Seigneur apprends-nous à prier - Ed. Lumen Vitae - ISBN 2-87324-000-8