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Psaume 83

Introduction au psaume :

Ils marchent, le coeur ardent.

Nous marchons "vers la patrie", comme nos pères jadis, dans la foi (Hébr 13,14). « Nous savons que nous n'avons pas ici de cité définitive, nous sommes en quête de la cité future » (Hébr 13,14).
Il y a cette ardeur joyeuse dans la marche des vieux pèlerins juifs vers Jérusalem. Il y a cette ardeur aujourd'hui dans ces mouvements de foules vers quelque lieu saint, vers quelque sanctuaire où Marie, un saint, nous aide à trouver plus facilement Dieu. La grâce du pèlerinage exprime et avive le désir de Dieu :

 

 

 

De quel amour sont aimées tes demeures,

Seigneur, Dieu de l'univers !

Mon âme s'épuise à désirer

         les parvis du Seigneur ; *

mon coeur et ma chair sont un cri

         vers le Dieu vivant !

 

L'oiseau lui-même s'est trouvé une maison,

et l'hirondelle, un nid pour abriter sa couvée :

tes autels, Seigneur de l'univers,

mon Roi et mon Dieu !

 

Heureux les habitants de ta maison :

ils pourront te chanter encore !

Heureux les hommes dont tu es la force :

des chemins s'ouvrent dans leur coeur !

 

La peine de la route est oubliée, l'aspiration vers le but la transfigure :

 

Quand ils traversent la vallée de la soif,

         ils la changent en source ; *

de quelles bénédictions la revêtent

         les pluies de printemps !

 

Ils vont de hauteur en hauteur,

ils se présentent devant Dieu à Sion.

 

Il fait si bon près de Dieu : tout le reste perd son goût :

 

Seigneur, Dieu de l'univers, entends ma prière ;

écoute, Dieu de Jacob.

Dieu, vois notre bouclier,

regarde le visage de ton messie.

 

Oui, un jour dans tes parvis

en vaut plus que mille.

 

J'ai choisi de me tenir sur le seuil,

         dans la maison de mon Dieu, *

plutôt que d'habiter

         parmi les infidèles.

 

Le Seigneur Dieu est un soleil,

         il est un bouclier ; *

le Seigneur donne la grâce,

         il donne la gloire.

 

Jamais il ne refuse le bonheur

à ceux qui vont sans reproche.

 

Seigneur, Dieu de l'univers,

heureux qui espère en toi !

 

C'est le chant du pèlerin qui « vit encore en exil loin du Seigneur et chemine dans la foi » (2 Co 5, 6-7), mais que la joie de l'espérance soulève au-dessus de ses peines.
Ce psaume a besoin d'être dit souvent dans un monde où l'espérance si facilement s'arrête aux horizons et aux demeures terrestres.

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