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Psaume 82

Introduction au psaume : 

Qu'ils reconnaissent ton nom.

La mêlée du monde est confuse. Saint Paul y fut jadis présent du côté des persécuteurs : « J'étais alors un blasphémateur, un persécuteur, un imposteur, mais… j'agissais par ignorance, n'ayant pas encore la foi » ( Tim 1,13).
Nous ne pouvons pas rester indifférents et neutres dans cette bataille où se joue le salut des hommes, où l'honneur de Dieu est en cause : appeler Dieu au secours avec le zèle passionné de l'amour, c'est pour nous un devoir, c'est l'Esprit qui crie en nous :

 

 

 

Dieu, ne garde pas le silence,

ne sois pas immobile et muet.

Vois tes ennemis qui grondent,

tes adversaires qui lèvent la tête.

 

Car l'ennemi s'agite. Comme hier saint Paul, il veut détruire jusqu'au dernier ceux qui « suivent la voie » du Christ (Actes 9,2). Dans la fureur d'aujourd'hui renaît la fureur des ennemis d'hier, dont les noms jalonnent l'histoire du peuple de Dieu :

 

Contre ton peuple, ils trament un complot,

ils intriguent contre les tiens.

Ils disent : « Venez ! retranchons-les des nations :

que soit oublié le nom d'Israël ! »

 

Oui, tous ensemble ils intriguent ;

ils ont fait alliance contre toi,

ceux d'Édom et d'Ismaël,

ceux de Moab et d'Agar ;

 

Guébal, Ammon, Amalec,

la Philistie, avec les gens de Tyr ;

même Assour s'est joint à eux

pour appuyer les fils de Loth.

 

Mais Dieu peut refaire pour ceux d'aujourd'hui ce qu'il fit pour ceux d'hier : les effacer :

 

Traite-les comme tu fis de Madian,

de Sissera et Yabin au torrent de Qissôn :

ils ont été anéantis à Enn-Dor,

ils ont servi de fumier pour la terre.

 

Supprime leurs chefs comme Oreb et Zéèb,

tous leurs princes, comme Zéba et Salmuna,

eux qui disaient : « A nous,

à nous le domaine de Dieu ! »

 

Dieu, rends-les pareils au brin de paille,

à la graine qui tourbillonne dans le vent.

Comme un feu dévore la forêt,

      comme une flamme embrase les montagnes, *

oui, poursuis-les de tes ouragans,

      et que tes orages les épouvantent !

 

Que leur front soit marqué d'infamie,

et qu'ils cherchent ton nom, Seigneur !

Frappés pour toujours d'épouvante et de honte,

qu'ils périssent, déshonorés !

 

Ou plutôt, comme Paul jadis, qu'ils finissent par comprendre, car, si Dieu « terrasse », c'est finalement pour éclairer :

 

Et qu'ils le sachent : +

toi seul, tu as pour nom Le Seigneur,

le Très-Haut sur toute la terre !

 

Ne pas se sentir solidaire de l'Église persécutée, ne pas crier vers Dieu avec elle, c'est ne pas être de l'Église. Mais c'est aussi ne pas en être que de demander la mort des persécuteurs et non « qu'ils se convertissent » (Ez 33,11)

 

 

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