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Psaume 80

Introduction au psaume :

Si mon peuple voulait

Jésus nous a offert, dans l'Évangile, cet incroyable spectacle d'un Dieu implorant ses créatures et pleurant de leur folle indifférence : « Ah ! si tu avais voulu écouter, Jérusalem ! Que de fois j'ai voulu rassembler tes fils comme la poule sa couvée, et tu n'as pas voulu » (Luc 19,42 ; Mt 23,37). 

C'est la voix de Dieu comme dans les prophètes, la voix de l'Époux méprisé par celle qui lui doit tout.

Et c'est précisément la même voix, douce et sévère, qui s'élève ici comme une réponse à la prière, comme une promesse. Car à la prière Dieu répond toujours (Mt 7,7). Et il répond au-delà des demandes par la « fleur de froment » et le « plus pur des miels ».



 

 

 

 

L'Eglise prie :

 

Criez de joie pour Dieu, notre force,

acclamez le Dieu de Jacob.

 

Jouez, musiques, frappez le tambourin,

la harpe et la cithare mélodieuse.

Sonnez du cor pour le mois nouveau,

quand revient le jour de notre fête.

 

C'est là, pour Israël, une règle,

une ordonnance du Dieu de Jacob ;

Il en fit, pour Joseph, une loi

quand il marcha contre la terre d'Égypte.

 

Et Dieu répond :

 

J'entends des mots qui m'étaient inconnus : +

« J'ai ôté le poids qui chargeait ses épaules ;

ses mains ont déposé le fardeau.

 

« Quand tu criais sous l'oppression, je t'ai sauvé ; +

je répondais, caché dans l'orage,

je t'éprouvais près des eaux de Mériba.

 

« Écoute, je t'adjure, ô mon peuple ;

vas-tu m'écouter, Israël ?

Tu n'auras pas chez toi d'autres dieux,

tu ne serviras aucun dieu étranger.

 

« C'est moi, le Seigneur ton Dieu, +

qui t'ai fait monter de la terre d'Égypte !

Ouvre ta bouche, moi, je l'emplirai.

 

« Mais mon peuple n'a pas écouté ma voix,

Israël n'a pas voulu de moi.

Je l'ai livré à son coeur endurci :

qu'il aille et suive ses vues !

 

« Ah ! Si mon peuple m'écoutait,

Israël, s'il allait sur mes chemins !

Aussitôt j'humilierais ses ennemis,

contre ses oppresseurs je tournerais ma main.

 

« Mes adversaires s'abaisseraient devant lui ;

tel serait leur sort à jamais !

Je le nourrirais de la fleur du froment,

je te rassasierais avec le miel du rocher ! » 

 

Comme ces prières simples sont profondes ! Comme elles sont bien les nôtres à chacun et à tous ensemble dans le Christ !

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