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Psaume 78

Introduction au psaume :

Ne te souviens plus.

« Malheur à qui sera cause de la perte d'un seul de ces petits qui croient en moi. Il vaudrait mieux pour lui qu'on lui attache une meule d'âne autour du cou et qu'on le précipite dans la mer » (Mt 18,6).
La parole du Seigneur, avec son accent inusité de violence, marquant la jalousie de l'amour divin, résonne à l'arrière-plan de ce psaume.
Cette colère de l'Amour de Dieu est bonne à écouter, face au scandale du monde, aux persécutions dont les innocents et les justes sont si largement les victimes en ce monde pécheur. À ne jamais boire de ce vin fort, nos âmes risquent de perdre de leur fermeté et de leur espérance.
Il faut demander à Dieu la force de regarder, c'est-à-dire de lui crier que nous n'en prenons pas notre parti. C'est le Christ qui crie en nous :

 

 

 

 

Dieu, les païens ont envahi ton domaine ; +

ils ont souillé ton temple sacré

et mis Jérusalem en ruines.

 

Ils ont livré les cadavres de tes serviteurs

      en pâture aux rapaces du ciel *

et la chair de tes fidèles, aux bêtes de la terre ;

ils ont versé le sang comme l'eau

      aux alentours de Jérusalem : *

les morts restaient sans sépulture.

 

Nous sommes la risée des voisins,

la fable et le jouet de l'entourage.

Combien de temps, Seigneur, durera ta colère

et brûlera le feu de ta jalousie ?

 

Regarde, Seigneur, ce qu'on fait de tes enfants : ils méritaient certes d'être châtiés, mais ne te souviens plus, aie pitié.

 

[Déverse ta fureur

      sur les païens qui ne t'ont pas reconnu, *

sur les royaumes qui n'invoquent pas ton nom,

car ils ont dévoré Jacob

et ravagé son territoire.]

 

Ne retiens pas contre nous les péchés de nos ancêtres : +

que nous vienne bientôt ta tendresse,

car nous sommes à bout de force !

 

Regarde le triomphe insolent de ceux qui nous haïssent : dans la perte de tant de tant des tiens, il y a un scandale contre ton honneur.

 

Aide-nous, Dieu notre Sauveur,

      pour la gloire de ton nom ! *

Délivre-nous, efface nos fautes,

      pour la cause de ton nom !

 

Pourquoi laisser dire aux païens :

« Où donc est leur Dieu ? »

Que les païens, sous nos yeux, le reconnaissent :

il sera vengé, le sang versé de tes serviteurs.

 

Que monte en ta présence la plainte du captif !

Ton bras est fort : épargne ceux qui doivent mourir.

[Rends à nos voisins, sept fois, en plein coeur,

l'outrage qu'ils t'ont fait, Seigneur Dieu.]

 

Et nous, ton peuple, le troupeau que tu conduis, +

sans fin nous pourrons te rendre grâce

et d'âge en âge proclamer ta louange.

 

 

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