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Psaume 74

Introduction au psaume :

C'est Dieu qui juge.

Le dernier mot appartient à Dieu, qu'il s'agisse du monde ou de chacun des hommes.
« L'injuste peut continuer d'être injuste… le saint de se sanctifier ! Oui, j'arrive, sans tarder, avec mes rétributions, pour rendre à chacun selon ses œuvres » (Apoc 22,12).
C'est Dieu qui juge.
Et il juge selon la justice, selon l'inébranlable loi qui règle les choses dans la vérité :

 

 

 

A toi, Dieu, nous rendons grâce ; +

nous rendons grâce, et ton nom est proche :

on proclame tes merveilles !

 

« Oui, au moment que j'ai fixé,

moi, je jugerai avec droiture.

Que s'effondrent la terre et ses habitants :

moi seul en ai posé les colonnes !

 

Les orgueilleux dressent en vain la tête. C'est en vain qu'on attend de droite ou de gauche la décision :

 

« Aux arrogants, je dis : Plus d'arrogance !

et aux impies : Ne levez pas votre front !

Ne levez pas votre front contre le ciel,

ne parlez pas en le prenant de haut ! »

 

Ce n'est pas du levant ni du couchant,

ni du désert, que vient le relèvement.

Non, c'est Dieu qui jugera :

il abaisse les uns, les autres il les relève.

 

Le Juge, c'est Dieu. C'est lui qui aura le dernier mot. Qu'il s'agisse des impies : ils boiront jusqu'à la lie le calice de leur peine :

 

Le Seigneur tient en main une coupe

où fermente un vin capiteux ;

il le verse, et tous les impies de la terre

le boiront jusqu'à la lie.  

 

Et qu'il s'agisse des justes :

 

Et moi, j'annoncerai toujours

         dans mes hymnes au Dieu de Jacob : +

« Je briserai le front des impies, *

et le front du juste s'élèvera ! »

 

On aime entendre Dieu, comme si souvent dans l'Évangile, annoncer ce suprême et définitif Jugement, l'avènement inéluctable du Royaume de justice qui est aussi le Royaume de charité : « Venez, les bénis de mon Père… écartez-vous, mauvais… C'était moi que vous receviez… c'était moi que vous repoussiez » (Mt 25, 34 sq.).

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