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Psaume 70

Introduction au psaume :

Malgré ma vieillesse.

Parmi les misères de l'homme le déclin des forces n'est pas la moindre : cette diminution qui se révèle à mille signes et qui laisse désemparé par ce qu'elle est sans remède, et qui se double d'une sorte d'expulsion anticipée du monde par l'entourage à qui pèse le vieillard.

Le vieillard est l'un des objets privilégiés de la bonté de Dieu, l'une des faiblesses vers lesquelles d'instinct se sont penchés ses meilleurs amis pour consacrer leur vie entière parfois à ce service.

Il faut donc que tout le corps du Christ rejoigne ces « amis du Seigneur » dans sa prière, épouse fraternellement leur peine, écoute leur âme et y communie.

Dieu leur reste, qui, lui, ne les a jamais quittés depuis le commencement. Comme ce témoignage est glorieux pour Dieu !

 

 

 

En toi, Seigneur, j'ai mon refuge :

garde-moi d'être humilié pour toujours.

Dans ta justice, défends-moi, libère-moi,

tends l'oreille vers moi, et sauve-moi.

 

Sois le rocher qui m'accueille,

         toujours accessible ; *

tu as résolu de me sauver :

         ma forteresse et mon roc, c'est toi !

 

Mon Dieu, libère-moi des mains de l'impie,

des prises du fourbe et du violent.

Seigneur mon Dieu, tu es mon espérance,

mon appui dès ma jeunesse.

 

Toi, mon soutien dès avant ma naissance, +

tu m'as choisi dès le ventre de ma mère ;

tu seras ma louange toujours !

 

Pour beaucoup, je fus comme un prodige ;

tu as été mon secours et ma force.

Je n'avais que ta louange à la bouche,

tout le jour, ta splendeur.

 

Mais maintenant la solitude arrive et on prend peur :

 

Ne me rejette pas

         maintenant que j'ai vieilli ; *

alors que décline ma vigueur,

         ne m'abandonne pas.

 

Mes ennemis parlent contre moi,

ils me surveillent et se concertent.

Ils disent : « Dieu l'abandonne !

Traquez-le, empoignez-le, il n'a pas de défenseur ! »

 

Dieu sera sévère pour ce qui laissent le vieillard souffrir

 

Dieu, ne sois pas loin de moi ;

mon Dieu, viens vite à mon secours !

Qu'ils soient humiliés, anéantis,

         ceux qui se dressent contre moi ; *

qu'ils soient couverts de honte et d'infamie,

         ceux qui veulent mon malheur !

 

Et moi qui ne cesse d'espérer,

j'ajoute encore à ta louange.

Ma bouche annonce tout le jour +

tes actes de justice et de salut ;

(je n'en connais pas le nombre).

 

Je revivrai les exploits du Seigneur

en rappelant que ta justice est la seule.

Mon Dieu, tu m'as instruit dès ma jeunesse,

jusqu'à présent, j'ai proclamé tes merveilles.

 

Aux jours de la vieillesse et des cheveux blancs,

ne m'abandonne pas, ô mon Dieu ;

et je dirai aux hommes de ce temps ta puissance,

à tous ceux qui viendront, tes exploits.

 

Mais une autre jeunesse et promise : le corps décline, l'âme est fidèle.

Un jour Dieu ressuscitera hors des servitudes présentes, et jusque dans leur corps, ceux qui auront cru en lui :

 

Si haute est ta justice, mon Dieu, +

toi qui as fait de grandes choses :

Dieu, qui donc est comme toi ?

 

Toi qui m'as fait voir tant de maux et de détresses,

tu me feras vivre à nouveau,

à nouveau tu me tireras des abîmes de la terre, *

tu m'élèveras et me grandiras,

         tu reviendras me consoler.

 

Et moi, je te rendrai grâce sur la harpe

         pour ta vérité, ô mon Dieu ! *

Je jouerai pour toi de ma cithare,

         Saint d'Israël !

 

Joie sur mes lèvres qui chantent pour toi,

et dans mon âme que tu as rachetée !

Alors, tout au long du jour,

         ma langue redira ta justice ; *

c'est la honte, c'est l'infamie

         pour ceux qui veulent mon malheur.

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