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Psaume 49

Introduction au psaume :

Dieu va juger.

"Lorsque le Fils de l'homme viendra dans sa gloire, accompagné de tous les anges, il prendra place sur son trône de gloire… " (Mt 25,31)

On reconnaît le solennel exorde du Jugement dernier en saint Matthieu ; c'est le même événement que déroule ce psaume en son début :

 

 

 

 

Le Dieu des dieux, le Seigneur,

         parle et convoque la terre *

du soleil levant

         jusqu'au soleil couchant.

 

De Sion, belle entre toutes,

         Dieu resplendit. *

Qu'il vienne, notre Dieu,

         qu'il rompe son silence !

 

Devant lui, un feu qui dévore ;

autour de lui, éclate un ouragan.

Il convoque les hauteurs des cieux

et la terre au jugement de son peuple :

 

« Assemblez, devant moi, mes fidèles,

eux qui scellent d'un sacrifice mon alliance. »

Et les cieux proclament sa justice :

oui, le juge c'est Dieu !

 

Et c'est le réquisitoire par le Juge suprême. Qu'a-t-il à faire, Créateur du monde, avec ces offrandes matérielles " qui ne nous coûtent rien (1 Chroniques  21,24) et qui ne sont que ses propres dons ? Pensons-nous vraiment que Dieu a besoin de nos bêtes et de nos sacrifices, lui le Maître du monde ? 

" Comme si Dieu avait besoin de quoi que ce soit, lui qui donne à tous vie, souffle, et toutes choses " (Act 17,25)

 

« Écoute, mon peuple, je parle ; +

Israël, je te prends à témoin. *

Moi, Dieu, je suis ton Dieu !

 

« Je ne t'accuse pas pour tes sacrifices ;

tes holocaustes sont toujours devant moi.

Je ne prendrai pas un seul taureau de ton domaine,

pas un bélier de tes enclos.

 

« Tout le gibier des forêts m'appartient

et le bétail des hauts pâturages.

Je connais tous les oiseaux des montagnes ;

les bêtes des champs sont à moi.

 

« Si j'ai faim, irai-je te le dire ?

Le monde et sa richesse m'appartiennent.

Vais-je manger la chair des taureaux

et boire le sang des béliers ?

 

C'est bien autre chose qu'il attend de nous, ce que tout homme tire de son propre cœur : le cri de sa détresse et de sa confiance, le sacrifice glorieux au Seigneur d'une âme contrite. Cela est de nous ; cela plaît à Dieu. tandis que le reste, si cela n'est pas, est pour Dieu dérisoirement offensant : 

 

« Offre à Dieu le sacrifice d'action de grâce,

accomplis tes vœux envers le Très-Haut.

Invoque-moi au jour de détresse :

je te délivrerai, et tu me rendras gloire. »

 

Sur cette humanité assemblée on sent passer le grand souffle vengeur du Christ flagellant les Pharisiens sans pitié, car cela est odieux au Seigneur : " Malheur à vous, Scribes et Pharisiens hypocrites qui acquittez la dîme de la menthe et du fenouil… et négligez les points les plus graves de la loi : la justice, la miséricorde, la bonne foi " (Mt 23,23), " l'amour de Dieu " (Lc 11,42). 

"C'est sur l'amour que nous serons jugés " (St Jean de la croix)

 

Mais à l'impie, Dieu déclare : +

 

« Qu'as-tu à réciter mes lois, *

à garder mon alliance à la bouche,

toi qui n'aimes pas les reproches

et rejettes loin de toi mes paroles ?

 

« Si tu vois un voleur, tu fraternises,

tu es chez toi parmi les adultères ;

tu livres ta bouche au mal,

ta langue trame des mensonges.

 

« Tu t'assieds, tu diffames ton frère,

tu flétris le fils de ta mère.

Voilà ce que tu fais ;

garderai-je le silence ?

 

« Penses-tu que je suis comme toi ?

Je mets cela sous tes yeux, et je t'accuse.

Comprenez donc, vous qui oubliez Dieu :

sinon je frappe, et pas de recours !

 

« Qui offre le sacrifice d'action de grâce,

celui-là me rend gloire :

sur le chemin qu'il aura pris,

je lui ferai voir le salut de Dieu. »

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