Introduction au psaume :
J'aime la maison où Tu demeures
" Priez pour nous. Certes, nous avons conviction d'avoir bonne conscience, étant bien résolus à nous conduire en tout comme il se doit. Cependant, je vous le demande avec insistance : (priez pour nous )..." (Hébreux 13,18-19)
Ailleurs, saint Paul déclare : " Ma conscience ne me reproche rien ; je n'en suis pas justifié pour autant : mon juge, c'est le Seigneur " (1 Cor 4,4)
Il est bon de relire ces textes avant de faire cette prière du psaume 25. (...) C'est une prière de bonne volonté. Et de cela nous avons conscience. Et cela, nous pouvons l'exprimer à Dieu simplement. Il faut même le faire, car cette bonne volonté en nous est son oeuvre.
Il est bon que nous l'affirmions, à une double condition : que nous y voyions un don de sa grâce et que nous sachions bien que tout orgueil ou suffisance nous en priverait. Nous disons à Dieu ce que nous voyons en nous. Nous savons que c'est son ouvrage. Nous lui demandons de nous le garder, et d'abord contre nous-mêmes.
Et puis, il y a dans l'Eglise, au ciel et sur la terre, d'autres âmes qui disent cela mieux que nous, plus légitimement que nous. En redisant ces mots, c'est leur prière que dans le Christ nous portons pour notre part vers lui " à la louange de sa gloire ", car les Saints sont nos frères et ce sont ses enfants :
Seigneur, rends-moi justice :
j'ai marché sans faillir. *
Je m'appuie sur le Seigneur,
et ne faiblirai pas.
Éprouve-moi, Seigneur, scrute-moi, *
passe au feu mes reins et mon cœur.
J'ai devant les yeux ton amour,
je marche selon ta vérité.
Je ne m'assieds pas chez l'imposteur,
je n'entre pas chez l'hypocrite.
L'assemblée des méchants, je la hais,
je ne m'assieds pas chez les impies.
Je lave mes mains en signe d'innocence
pour approcher de ton autel, Seigneur,
pour dire à pleine voix l'action de grâce
et rappeler toutes tes merveilles.
Seigneur, j'aime la maison que tu habites,
le lieu où demeure ta gloire.
Ne m'inflige pas le sort des pécheurs,
le destin de ceux qui versent le sang :
ils ont dans les mains la corruption ;
leur droite est pleine de profits.
Oui, j'ai marché sans faillir :
libère-moi ! prends pitié de moi !
Sous mes pieds le terrain est sûr ;
dans l'assemblée je bénirai le Seigneur.