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Paroles de Vladimir Ghika (8)

Ce n'est point ce qu'on fait qui importe, mais la façon dont on le fait, ce n'est pas ce qui arrive, mais la façon dont on l'accueille.


La route est laide, et d'autant plus laide et monotone qu'elle est une meilleure route - mais elle conduit au but et quelles merveilles ne nous laisse-t-elle pas voir, chemin faisant, parfois, de chaque côté.


Toute immensité repose et se repose.


Dieu nous cherche dans la bassesse comme nous le cherchons dans la transcendance et le fait avec une passion du même ordre mais d'une intensité divine.


Sans Dieu nous n'avons pas d'intimité véritable avec le réel. En dehors de Lui, nous n'abordons que des surfaces ou des hostilités.


L'automne éclaircit les futaies et semble éclaircir en même temps de la même façon nos réflexions sur la vie, en semant parmi elles comme parmi les feuillages une sorte de désordre appauvri et d'abandon. Il se fait en nous un dépouillement froid et facile et des nettetés désolantes surgissent. 

 Vladimir Ghika - Pensées pour la suite des jours - Beauchesne 1936

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