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Confession ou psychanalyse (6)

suite du post 5

 

Ces pages extraordinaires dont Péguy disait que si tous les exemplaires de l' Évangile devaient être détruits dans d'immenses incendies, il faudrait au moins que l'on puisse  conserver la parabole de l'enfant prodigue, le chapitre quinzième de saint Luc.

Et je ne vais pas vous raconter la parabole de l'enfant prodigue ; je préfère vous inviter à des retraites où alors nous méditerons cette page longuement, une journée entière. Mais je vous rappelle cette scène de l’Évangile où Pierre demande timidement à Jésus combien de fois il faut pardonner. Chez les Juifs on considérait que pardonner plus de trois fois c'était quand même de l'exagération. Ce n'était plus de la bonté c'était de la bêtise. Alors il [Pierre] dit timidement à Jésus : est-ce qu'il faut pardonner jusqu'à sept fois ?  Alors Jésus le regarde et lui dit : "sept fois ?! Soixante-dix fois sept fois" ! Ce qui veut dire que ce n'est pas une affaire de quantité, c'est une affaire de qualité.

Il faut pardonner comme on respire. Dieu pardonne "comme il respire". Alors toute la question c'est que la respiration "pardonnante" de Dieu nous atteigne. Dieu - et là j'insiste beaucoup - il pardonne comme il respire. Il n'attend pas que nous soyons confessés pour nous pardonner. 

 

                                                                  A suivre....

                                                                 François Varillon s.j  

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