Lorsque nous sommes en proie au démon de la paresse, divisons notre âme en deux, même si cela doit nous coûter des larmes : une partie sera destinée à nous encourager, l’autre à être encouragée ; ainsi, mettant en nous des germes de bonne espérance, nous répéterons avec le saint David : « Qu’as-tu, mon âme, à défaillir et à gémir sur moi ? Espère en Dieu : à nouveau je lui rendrai grâces, le salut de ma face et mon Dieu. » (Evagre le Pontique)
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Psaume 79
Introduction au psaume :
Il était une vigne...
« Un homme planta une vigne », raconte le Seigneur dans l'Évangile (Mc 12,1 sq.) ; il lui donna tous ses soins… On sait la suite, la conduite étrange et cruelle des vignerons. Et personne ne s'y trompe pas : « On avait bien compris pour qui Jésus avait dit cette parabole » (Mc 12,12).
Cette vigne, objet de tant d'amour, c'est celle même dont Isaïe avait célébré jadis l'heureux sort (Is 5,1 sq.) : c'était Israël, choisi, aimé de Dieu ; c'est nous-mêmes…
Comment pouvons-nous, au travers des pires épreuves, douter du Seigneur ? On n'aime pas si fort pour abandonner ensuite :