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Psaume 35

Introduction au Psaume :

En ta lumière nous voyons la lumière.

Le spectacle du pécheur endurci, invétéré, apparemment sûr de lui-même et du silence de Dieu, est l'un des plus terribles et l'un des plus capables d'éprouver la foi. 

Le regard s'arrête sur ces figures de " damnés ", étrangers à toute crainte de Dieu, en qui semble éteinte à jamais toute flamme de remords, toute lueur d'inquiétude, vrais morts vivants aux yeux de celui qui croit :

 

 

C'est le péché qui parle

         au cœur de l'impie ; *

ses yeux ne voient pas

         que Dieu est terrible.

 

Il se voit d'un œil trop flatteur

         pour trouver et haïr sa faute ; *

il n'a que ruse et fraude à la bouche,

         il a perdu le sens du bien.

 

Il prépare en secret ses mauvais coups. +

La route qu'il suit n'est pas celle du bien ; *

         il ne renonce pas au mal.

 

D'instinct on détache d'eux son regard : ils font peur.

Et l'on reporte sur Dieu tout ce que ces hommes refusent, tout ce que nous voudrions leur faire partager et qu'ils rejettent avec mépris : notre foi, notre espérance, notre amour. On dirait que se réalise la promesse du Seigneur : " S'il ne se trouve personne pour accueillir votre souhait de paix, la paix se reversera sur vous " (Lc 10,16)

Ce psaume abonde en mots forts et doux dont notre mémoire devrait se nourrir et qui aident  à se sentir bien près de Dieu. 

 

Dans les cieux, Seigneur, ton amour ;

         jusqu'aux nues, ta vérité ! *

Ta justice, une haute montagne ;

         tes jugements, le grand abîme !

 

Tu sauves, Seigneur, l'homme et les bêtes :

qu'il est précieux ton amour, ô mon Dieu !

 

A l'ombre de tes ailes, tu abrites les hommes : +

ils savourent les festins de ta maison ; *

aux torrents du paradis, tu les abreuves.

 

En toi est la source de vie ;

par ta lumière nous voyons la lumière.

 

Garde ton amour à ceux qui t'ont connu,

ta justice à tous les hommes droits.

 

Que l'orgueilleux n'entre pas chez moi,

que l'impie ne me jette pas dehors !

 

Voyez : ils sont tombés, les malfaisants ;

abattus, ils ne pourront se relever.

 

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