De nouvelles manifestations d'en Haut vont en effet se produire autour de l'Enfant. C'est comme une deuxième révélation, aussi biblique que la première ; mais elle revêt une autre forme. Nous avons vu les bergers du désert comme un retour des patriarches ; nous allons voir dans les vieillards du Temple comme un réveil des prophètes. Les différents âges de l'ancien temps viennent refleurir aux premiers rayons du Christ-Seigneur. Notons-le également, cet accompagnement plus ou moins surnaturel demeure extérieur au mystère, à la réalité duquel il n'ajoute absolument rien. Au milieu de tout cela, le Fils de Dieu s'engage tranquillement dans son Incarnation. Il est un petit homme, en apparence comme tous les autres. Rien n'est fait pour alléger ni pour modifier sa condition. Il est le nourrisson emmailloté et allaité ainsi qu'ils le sont tous. Comme c'est un garçon, ses parents doivent soigneusement compter ses jours, car, au bout des huit premiers, il faut le faire circoncire pour l'incorporer à son peuple, et, au bout des quarante, le porter à la Ville sainte pour l'offrir à Yahvé selon qu'il est écrit dans la Loi.
Écoutons donc là-dessus la continuation du récit de Luc. Saisissons bien l’enchaînement.