Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Présentation au Temple

    De nouvelles manifestations d'en Haut vont en effet se produire autour de l'Enfant. C'est comme une deuxième révélation, aussi biblique que la première  ; mais elle revêt une autre forme. Nous avons vu les bergers du désert comme un retour des patriarches ; nous allons voir dans les vieillards du Temple comme un réveil des prophètes. Les différents âges de l'ancien temps viennent refleurir aux premiers rayons du Christ-Seigneur. Notons-le également, cet accompagnement plus ou moins surnaturel demeure extérieur au mystère, à la réalité duquel il n'ajoute absolument rien. Au milieu de tout cela, le Fils de Dieu s'engage tranquillement dans son Incarnation. Il est un petit homme, en apparence comme tous les autres. Rien n'est fait pour alléger ni pour modifier sa condition. Il est le nourrisson emmailloté et allaité ainsi qu'ils le sont tous. Comme c'est un garçon, ses parents doivent soigneusement compter ses jours, car, au bout des huit premiers, il faut le faire circoncire pour l'incorporer à son peuple, et, au bout des quarante, le porter à la Ville sainte pour l'offrir à Yahvé selon qu'il est écrit dans la Loi.

    Écoutons donc là-dessus la continuation du récit de Luc. Saisissons bien l’enchaînement. 

    Lire la suite

  • Psaume 22

    Introduction au psaume :

    J'ai le Seigneur pour berger

    L'image très douce, et familière aux anciens plus qu'à nous, l'image reprise avec insistance par le Seigneur dans l'Evangile (Jean 10) évoque à la fois le chemin de la vie, avec ses dangers constants, les passages étroits et sombres où l'on peut tout appréhender ; la faiblesse et l'impuissance qui sont les nôtres et que figure le doux animal craintif et menacé ; la sécurité enfin assurée par le berger qui tient en main la houlette pour guider sans violence et le bâton pour écarter l'ennemi, qui sait les riches pâturages et les eaux rafraîchissantes. 

    On ne peut plus réciter ce psaume sans donner au divin Berger le nom qu'il a voulu prendre pour marcher devant nous, et sans nous rappeler qu'il nous connaît et nous appelle chacun par notre propre nom (cf. Jn 10,3)

    Lire la suite