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Quatrième mystère joyeux : La Présentation au Temple

Lorsque furent accomplis les jours pour leur purification,

selon la loi de Moïse,

ils l'emmenèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur,

selon qu'il est écrit dans la Loi du Seigneur :

tout garçon premier-né sera consacré au Seigneur,

et pour offrir en sacrifice, suivant ce qui est dit dans la Loi du Seigneur,

un couple de tourterelles ou deux jeunes colombes. 

Et voici qu'il y avait à Jérusalem un homme du nom de Syméon.

Cet homme était juste et pieux ; il attendait la consolation d'Israël

et l'Esprit Saint reposait sur lui.

Et il avait été divinement averti par l'Esprit Saint qu'il ne verrait pas la mort avant d'avoir vu le Christ du Seigneur.

Il vint donc au Temple, poussé par l'Esprit,

et quand les parents apportèrent le petit enfant Jésus pour accomplir les prescriptions de la Loi à son égard,

il le reçut dans ses bras, bénit Dieu et dit :

"Maintenant, ô Maître Souverain, tu peux laisser ton serviteur s'en aller en paix, selon ta parole.

Car mes yeux ont vu le salut que tu préparais à la face des peuples :

lumière qui se révèle aux nations et donne gloire à ton peuple Israël."

 

Évangile selon st Luc (Lc 2, 22-32) 

 

 

Méditation du père Romano Guardini :

Il est question ici de la démarche que fit Marie lorsque, quarante jours après l'enfantement, elle se rendit à la maison de Dieu pour présenter son enfant à Dieu, conformément à la loi. Tout premier-né appartient à Dieu, mais celui-ci d'une manière qui dépasse tout ce que l'on peut en dire. 

Pleine d'une dignité tranquille dans sa pauvreté, elle pose l'enfant dans les bras du prêtre qui le lui rend en échange de sa petite offrande. Siméon prédit à l'enfant sa destinée de Rédempteur et à elle, la souffrance imposée à la Mère : "Celui-ci est au monde pour la chute et la résurrection d'un grand nombre en Israël et pour être un signe de contradiction. 

Et à vous-même, un glaive transpercera votre âme, afin que soient révélées les pensées de nombreux cœurs."  Marie a reçu de Dieu son enfant, elle a mis tout son être à son service. Il est son Unique, son Tout - mais il ne lui appartient pas.

Le premier acte solennel de sa maternité est un sacrifice.

Ce qui nous est donné par Dieu, quand nous croyons et obéissons, n'appartient pas à notre nature. La vie nouvelle n'est pas à nous comme une disposition naturelle, ou un trait de caractère, ou un événement de notre vie ; c'est un don qui demeure un don, soumis à la volonté de Dieu et à sa conduite sur nous. Sans cesse il faut que nous soyons prêts à répondre à l'appel et à nous quitter nous-mêmes pour aller vers un devoir, un renoncement, une destinée qui n'ont leur sens que dans la volonté de Dieu. 

+R.G

 

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