" Marie, nous dit Luc, conservait avec soin toutes ces choses, les méditant dans son coeur " (Lc 2,19). Les deux verbes employés ici par l'évangéliste (sym-balleïn, syn-tèreïn) contiennent tous deux la même idée de confrontation, d'assemblage, d'association, de comparaison. L'attitude intérieure de Marie face aux événements où elle savait découvrir sans cesse l'accomplissement des Ecritures, nous suggère alors à nous aussi une méthode de lecture : associative, comparative, symbolique (sym-balleïn).
(...)
Dans la mesure où elle nous fait ramasser, ressasser toutes choses, notre lectio divina est un exercice marial.
François Cassingena-Trévedy - "Quand la Parole prend feu"
abbaye de Bellefontaine 1999/2007. p. 39
ISBN 978-2-85589-086-9
François Cassingena-Tréverdi est moine de Ligugé : www.abbaye-liguge.com