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bernard henri lévy

  • Parole d'éveil

    65. Christianisme. Le mot divise : comment le contraire serait-il possible ? Il centre tout sur Jésus-Christ et signifie deux choses non contradictoires mais en tension incessante. D'un côté une parole d'éveil, de liberté et de départ ; de l'autre une doctrine, des lois, des pressions sociologiques.

    A quel point Dieu a été arraché à la tyrannie des mécanismes élémentaires à travers Abraham, Jacob, Job, les prophètes pour se révéler le Dieu des Béatitudes et du Magnificat. Pédagogie, lente illumination, réponse à l'attente ou à la protestation des hommes, tout au long de l'histoire biblique jusqu'à Osée, Amos où se dit clairement la tendresse divine et sa préférence pour les petits et les opprimés.

    Croire possible de se servir de l'Ancien Testament pour en dégager des lois, un modèle de civilisation est 66. une aberration malgré la sincérité de son auteur que beaucoup de chrétiens n'ont pas vue dans Le Testament de Dieu de Bernard-Henri Lévy, parce qu'ils baignent eux-mêmes dans les idéologies. Le message biblique n'a de sens que dans une écoute et une expérience spirituelle. Non comme système social ou politique.

    Jésus prend la suite des prophètes, aggrave la déraison au nom d'une raison supérieure, inverse l'ordre naturel des choses. Comment le fait-il ? Non par des idées nouvelles, un projet de société. Les paradoxes évangéliques ne visent pas d'abord le monde, mais chaque conscience particulière.

    Jean Sulivan - L'exode - Cerf, 1988 - ISBN 2-204-02895-9 (première édition Desclée de Brouwer 1980)

    http://www.chapitre.com/CHAPITRE/fr/BOOK/sulivan-j/exode,943271.aspx