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  • 20. Une initiation à la vie spirituelle

    Pour que le détachement à l’égard du travail à entreprendre et à poursuivre ne conduise pas au désintérêt, pour que la certitude de n’avoir rien fait ne mène pas au désespoir, et que, heureuse ou malheureuse, l’issue nous trouve également paisibles, il nous faut agir dans et par l’Esprit, il faut que lui seul soit notre récompense.

    Ce que notre Seigneur dit de l’aumône doit s’appliquer à toutes nos activités petites et grandes : « Pour toi, fais-tu l’aumône, que ta main gauche ignore ce que fait ta main droite, afin que ton aumône reste dans le secret ; et ton Père, qui voit dans le secret, te le revaudra » (Mt 6,3-4).

    Non seulement nous ne devons pas agir pour être vus des autres, mais nous ne devons rien accomplir qui soit vu de nous-mêmes. Nous serons libres et passionnés à la fois lorsque notre regard ne reviendra plus sur nous, mais que, parti de l’Esprit qui nous suggère de commencer tel labeur, il ne considérera que le Seigneur, terme de toute entreprise.

    Quand seule nous intéresse l’obéissance à Dieu et qu’il est seul à étancher notre soif, nous pouvons aisément nous dépenser pour qu’il soit notre unique salaire. Lorsqu’une entreprise a été commencée, parce que l’Esprit s’est uni à nous pour nous mouvoir, on peut l’achever sans retour sur soi, car on voit l’Esprit s’avancer pour nous combler de lui seul. Notre action devient alors transparente : l’Esprit se joint à notre esprit pour produire les fruits de l’Esprit.

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