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  • Une initiation à la vie spirituelle (2)

    La rencontre avec Dieu (suite)

    Les chrétiens qui s'en tiennent à la défense des valeurs morales, même s'ils ignorent les prolongements qu'elles permettent ou préparent, n'en sont pas moins les auxiliaires anonymes de ceux qui seront appelés à une vie chrétienne plus transparente à ses fondements et à ses fins. Par l'application de la loi transmise par révélation, c'est Dieu, en effet, qui se répand dans la communauté et qui diffuse en elle son amour. Les règles de vie sont le lien du peuple, l'éduquent à recevoir le Seigneur qui veut transformer les siens en lui-même. Sans le maintient de cet aspect collectif, la vie spirituelle risquerait de se dissoudre dans un effort individuel qui n'aurait plus de chrétien que le nom. Au contraire, le respect des lois objectives, valables pour tous, rappelle que, si la foi vient par l'intermédiaire de la communauté et ne peut croître qu'en elle, il faut servir celle-ci afin de devenir pour elle un ferment nouveau. C'est pourquoi, à tant de faux spirituels qui s'enferment dans leur solitude, les hommes qui s'en tiennent à la morale ont le droit de dire : l'efficacité sociale de la loi vaut davantage que la stérilité d'une croyance prétendue supérieure à celle du commun. 

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  • Psaume 28

    Introduction au psaume :

    Tonne le Seigneur

    La voix du Seigneur est douce à l'homme qu'elle appelle par son nom (cf. Jn 10,3).

    Elle est redoutable cependant, et le tonnerre du Sinaï frappait les Hébreux d'épouvante. 

    Tout le secret religieux de ce psaume consiste à faire découvrir par le jeu de la poésie cette vérité paradoxale : plus le Seigneur est grand, plus grande est sa puissance, et plus celui qu'il aime peut et doit se sentir dans la sécurité ; plus Dieu est terrible, plus ceux qu'il aime doivent être sereins.

    Cela est dit par les moyens de la poésie, c'est-à-dire en provoquant comme un frisson de la puissance de Dieu par la voix du tonnerre et de ses coups répétés qui ébranlent les seigneurs de la forêt et courbent toutes les têtes. Et cette tempête, par ailleurs, éclate sur un fond de sérénité presque liturgique, pour s'éteindre dans un acte paisible de confiance absolue. 

    Voici la liturgie : 

     

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