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Psaume 5

Introduction au psaume :

Tu hais ceux qui font le mal.

Un cri angoissé devant la malice du monde. Cette malice est avant tout l'exploitation mauvaise de l'homme par l'homme, le refus de l'amitié fraternelle qui est la vocation humaine et le commandement de Dieu. Cette méchanceté, c'est la négation même du précepte et de la volonté de Dieu. Le sang quelquefois ; plus souvent la fraude ; et le mensonge et la sinistre hypocrisie qui met la bouche en contradiction avec le cœur. L'homme droit est déconcerté - on ne le dira jamais assez, on ne l'avouera jamais assez - devant ce refus organisé de l'amour. Qu' il fait bon alors se tourner vers Dieu :

 

Ecoute mes paroles, Seigneur,

      comprends ma plainte ; *

entends ma voix qui t'appelle,

      ô mon Roi et mon Dieu !

 

Je me tourne vers toi, Seigneur,

      au matin, tu écoutes ma voix ; *

au matin, je me prépare pour toi

      et je reste en éveil.

Qu'il fait bon se dire que Dieu hait le mal et qu'il ne le laissera jamais triompher :

 

Tu n'es pas un Dieu ami du mal,

      chez toi, le méchant n'est pas reçu. *

Non, l'insensé ne tient pas

      devant ton regard.

 

Tu détestes tous les malfaisants,

      tu extermines les menteurs ; *

l'homme de ruse et de sang,

      le Seigneur le hait.

 

Qu'il fait bon penser que ceux  qui n'aiment pas sont les vrais ennemis de Dieu et que finalement l'Amour divin l'emportera : 

 

Pour moi, grâce à ton amour,

      j'accède à ta maison ; *

vers ton temple saint, je me prosterne,

      saisi de crainte.

Seigneur, que ta justice me conduise ; *

des ennemis me guettent :

      aplanis devant moi ton chemin.

 

Rien n'est vrai dans leur bouche,

      ils sont remplis de malveillance ; *

leur gosier est un sépulcre béant,

      et leur langue, un piège.

 

[Dieu, traite-les  en coupables : 

      qu'ils échouent dans leurs projets !*

Pour tant de méfaits, disperse-les,

      puisqu'ils te résistent.]

 

Qu'il fait bon penser qu'on a raison, malgré tout, d'aimer, de vouloir aimer, de chercher à faire régner l'amour :  

 

Allégresse pour qui s'abrite en toi,

      joie éternelle ! *

Tu les protèges, pour toi ils exultent,

      ceux qui aiment ton nom.

Toi, Seigneur, tu bénis le juste ;

du bouclier de ta faveur, tu le couvres.

                                          



C'est cela la justice telle que le Seigneur l'entend. " Ne haïssons personne, car notre prière se retournerait contre nous. Prions le Juge, mais en pensant qu'il veut la conversion du pécheur, non sa perte... (Ez 33,11)

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