Introduction au psaume :
Dieu est là.
À certains moments, dans l'Évangile, le Maître semble ne pouvoir porter plus longtemps la méchanceté ou la fourberie de ses ennemis. Alors la colère le saisit (Mc 3,5), et quelquefois un mot part de sa bouche comme une flèche qui vient frapper en plein le Pharisien orgueilleux ou le Sadducéen sceptique, et s'enfonce profondément. C'est vraiment la « Parole vivante et efficace qui pénètre comme un glaive affilé jusqu'à la couture de l'âme et de l'esprit, démêlant les intentions et les pensées du cœur » (He 4, 12 sq.)
Alors l'ennemi se replie en désordre, frappé de stupeur et de confusion : qu'on pense au denier de César, ou à ce « cas » des sept femmes successives du même mari… : « personne n'ose plus questionner » (Mc 12,34).
C'est ainsi que le malheureux, victime des hommes malfaisants, de leur sagesse prétentieuse, de leur suffisance qui se croit sûre de l'impunité, peut se réfugier dans le Seigneur. Ce que fait Jésus dans l'Évangile, il le continue pour les siens à toute heure. Il nous demande seulement de croire en lui :